MAABO brise le silence : “Je veux un procès public pour que toute la vérité éclate…”

La tension entre MAABO et la chanteuse Mia Guissé est loin de s’apaiser. Dans une longue publication sur sa page Facebook, l’artiste a décidé de sortir de son silence pour répondre aux accusations, aux insultes et aux rumeurs qui circulent depuis des mois autour de leur séparation et des polémiques qui l’entourent.

Dans un texte chargé d’émotion et de frustration, MAABO affirme qu’il a longtemps choisi la retenue, non par peur, mais par respect pour sa fille et par souci de préserver sa tranquillité. “Si je reste calme, ce n’est pas par peur. C’est par respect pour ma fille et pour ma paix intérieure. Mais amena ay limites…” écrit-il.

“On me ment, on m’insulte, et on me demande de me taire”

L’artiste dénonce ce qu’il appelle un “silence complice” de la part de personnes qui, selon lui, connaissent la vérité mais préfèrent ne rien dire pour préserver leurs intérêts. Il évoque également la présence d’individus qui auraient utilisé son nom pour se “faire de la promo”, citant particulièrement quelqu’un qu’il identifie comme “Afficher”, qu’il accuse d’avoir joué un rôle dans l’escalade du conflit.

Selon MAABO, cette situation l’a profondément affecté :
“On m’insulte, on m’appelle, on invente des histoires… et je devrais rester silencieux pour ne pas faire de bruit.”

Une tentative d’exil pour retrouver la paix

Face à la pression et aux attaques, l’artiste confie avoir quitté son pays, changé d’environnement et modifié complètement son quotidien dans l’espoir de “tourner la page”. Mais il affirme que cette page continue de le poursuivre partout :
“La page me suit quand je sors manger, dans mes messages, dans mes boîtes vocales… J’ai tout fait pour tourner la page, mais elle refuse d’être tournée.”

“Je veux déchirer cette page une bonne fois pour toutes”

Dans sa déclaration, MAABO assure n’agir ni par vengeance ni par colère, mais par besoin de justice et de vérité. Il dit vouloir mettre fin aux manipulations et à ce qu’il considère comme une campagne de dénigrement.

Il s’adresse aussi directement aux auteurs de faux comptes qui l’attaquent sur les réseaux sociaux :
“Votre anonymat n’efface pas votre lâcheté… Ce n’est pas moi que vous attaquez, c’est votre propre conscience.”

Un appel à un procès public et à une confrontation transparente

MAABO lance un défi clair : une émission ouverte, un procès public où tous les éléments seraient dévoilés sans filtre — messages, audios, vidéos — afin que les Sénégalais puissent juger par eux-mêmes.

“On pose tout sur la table… et chacun verra qui a menti, qui a manipulé et qui disait la vérité depuis le premier jour.”