M. Ben Yahmed décrypte l’interview de Macky Sall avec JA : « Il ne considère pas Sonko comme un ennemi, mais.. »

Dans une interview exclusive accordée à Jeune Afrique, le président sénégalais Macky Sall livre une analyse nuancée de la situation politique actuelle au Sénégal. Marwane Ben Yahmed, directeur de publication de Jeune Afrique, décrypte les propos du président au micro de RFI, avant la publication complète de l’interview dans l’édition de décembre 2023.

Une Vision du Pouvoir et de l’Opposition

Selon Ben Yahmed, Ce qui sort également dans cette interview, c’est la perception qu’a Macky Sall de son principal opposant, Ousmane Sonko. Le président Sall ne considère pas Sonko comme un ennemi, mais plutôt comme un adversaire politique. Cette distinction est cruciale dans le contexte politique sénégalais.

« Que la politique n’est pas une affaire de haine, que la seule chose en revanche sur laquelle il reste intraitable. », cite Ben Yahmed en se référant à Macky Sall, « c’est qu’on veut faire basculer le pays dans le chaos et inciter à la violence ».

L’entretien aborde également le bilan de Macky Sall à la tête du Sénégal. D’après les extraits partagés par Ben Yahmed, le président Sall semble adopter une approche pragmatique, reconnaissant les succès et les défis de son administration. Il met en avant les progrès réalisés, tout en étant conscient des attentes non satisfaites du peuple sénégalais.

Le Sentiment Anti-Français en Afrique Francophone

Un autre aspect important de l’interview concerne la question du sentiment anti-français dans les pays d’Afrique francophone. Ben Yahmed indique que le président Sall aborde ce sujet avec une perspective équilibrée, reconnaissant les complexités historiques et les dynamiques actuelles qui influencent les relations entre la France et les nations africaines.

8 COMMENTAIRES
  • ly

    faut juste nous dire combien l’état du Senégal a payé pour cet interview bidon , tt le monde se demande pourquoi on n’a pas abordé le nombre de morts dans les manifestations et les vagues humaines qui déferlent sur les plages espagnoles , et la dette astronomique qu’il va laisser à son successeur….nous ne sommes plus dans les années 60….

  • Doudou

    Dopuis le temps de Yerim on sait comment ça se passe à JA . Les dirs et les beaux discours diffèrent de la réalité.

  • Deug rék

    Les morts dans les manifestations, qui lès a tuer, et qui en sont les instigateurs ? Les morts dans des manifestations politiques dans notre pays, c’est depuis l’avènement de OUSMANE SONKO dans l’arène politiques sénégalais,  » tombé waral ay gaaf « . Pour ce qui des déferlante sur les plages Espagnole, qui lès à mis dans les pirogues en partance pour l’Espagne ? Et n’a t’on pas affirmé que c’est l’opposition sénégalaise qui finance le départ des jeunes sénégalais et sénégalaises. Le mal de notre pays n’est là, que depuis l’arrivée de OUSMANE SONKO dans le paysage politiques sénégalais

    • ly

      faut juste q tu repondes à ta 1ere phrase et tu comprendras , t’as pas vu à la télé des nervis qui tirent avec des pistolets

    • Niul

      Anh! Mamadou Diallo c’était Ousmane Sonko aussi! Les nervis c’est Sonko, les voitures des nervis devant le siège de lApr, le 3eme mandat c’est Sonko….
      J’espère que les sénégalais et ne se laisseront pas berner par les écrits de Ben Yahmed quibprend les senegalais pour des attardés mentaux. Je le demande toujours pourquoi macky ne respecte pas les media sénégalais!!!

  • Diouf

    Je ne sais pas qui a tué et qui n’a pas tué. Je sais par contre que ce qui s’est passé dans ce pays est extrêmement grave. L’université sénégalaise est entrain de mourir. Des dizaines de milliers d’étudiants risquent de voir leur année invalidée.
    Beaucoup d’entre eux seront sacrifiés. Entre les victimes des émeutes et les victimes de la mer et du sahara,on ne saura jamais le nombre de sénégalais morts pour rien. Qu’est ce que nous avons fait à Allah pour mériter cette punition. La chose la mieux partagée chez nous c’est l’hypocrisie et Allah n’aime pas les hypocrites. Qu’Allah nous pardonne et nous met sur le droit chemin. Amine.

    • saty

      Bcp trop de gens manipulés par des réseaux sociaux d’un mouvement terroriste. Résultat ils ont voulu semer le chaos. Les FDS et de sécurité sont restées républicaines. L’Etat est resté debout. L’Université ne sera pas brûlée une deuxième fois. Ceux qui ont abrité les rebelles du MFDC seront traqués et mis hors d’état de nuire avant toute reprise des cours. Le terrorisme n’a pas sa place à l’Université.

  • Initié

    Jeune Afrique, magazine de prostitués.

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