L’OMS approuve un test de diagnostic novateur pour le paludisme
Dans un effort pour renforcer la lutte contre le paludisme, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a préqualifié un nouveau test de diagnostic. Cette avancée vise à améliorer la sécurité de l’administration des traitements contre le paludisme à Plasmodium vivax. Le test, qui détecte une carence en Glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD), constitue une percée médicale essentielle. Selon un article publié par Justin GOMIS sur le site Le Quotidien, ce test préqualifié est le premier du genre approuvé par l’OMS.
La préqualification de cet outil marque une avancée significative, puisque le paludisme à P. vivax cause environ 500 000 décès annuellement, principalement des enfants. L’OMS a également récemment préqualifié deux nouveaux traitements à base de tafénoquine, destinés à prévenir les rechutes. Ces produits sont recommandés selon les directives de l’OMS mises à jour en novembre dernier. « La préqualification de ce test de diagnostic de la carence en G6pd marque une étape importante », annonce l’organisation dans un communiqué relayé par Le Quotidien.
Le dispositif de test, conçu par la société Sd Biosensor, Inc., permettra de distinguer efficacement les patients avec des niveaux de G6PD normaux de ceux ayant une carence. Les cliniciens pourront ainsi choisir le schéma thérapeutique le plus approprié pour éviter les rechutes de paludisme, incluant la primaquine ou la tafénoquine.
La Standard G6pd System, utilisable aussi bien en milieu hospitalier qu’en extérieur, mesure l’activité enzymatique dans le sang. Ce procédé, couplé à un analyseur portable, offre des résultats rapides en quelques minutes. L’OMS souligne que ce développement pourra aider les pays où P. vivax est endémique, exception faite de l’Europe, à renforcer l’accès aux soins de santé vitaux.
L’OMS a récemment mis en place des processus synchronisés pour accélérer la mise à disposition de produits de santé essentiels. Cette rationalisation vise à favoriser une distribution équitable et rapide de ces produits auprès des pays à revenu faible ou intermédiaire. Dr Yukiko Nakatani, sous-Directrice générale de l’OMS, a déclaré que « la préqualification de ce test enzymatique peut aider les pays à améliorer l’accès aux tests de qualité ».
Enfin, le Dr Daniel Ngamije Madandi, directeur du Programme mondial de lutte contre le paludisme de l’OMS, affirme que cette disponibilité améliorée des tests contribuera à diminuer les infections et à interrompre la chaîne de transmission du virus. Malgré ces avancées, l’organisation appelle à la soumission de nouveaux produits pour élargir l’offre de diagnostics disponibles pour les pays qui en ont le plus besoin.
Les HYPOCRITES
– retirent la statue de Faidherbe du Sénégal ;
– DEFNDENT la doctrine politique de Faidherbe : la République philosophiquement laïque.