Licenciement abusif: La multinationale pharmaceutique GSK réduit au chômage plus de 600 employés…

GlaxoSmithKline (GSK) est une multinationale britannique. GSK est considéré comme l’un des dix géants de l’industrie pharmaceutique mondiale. Elle résulte de la fusion entre Glaxo Wellcome et SmithKline Beecham en 2000. Cependant, elle a décidé de geler ses activités, un peu partout en Afrique réduisant au chômage plus 200 employés, sans préavis. Pire, selon la source de senego, ces pères et mères de famille ont été mis au courant via conférence téléphonique. 

Pour une multinationale dont la charte numéro 1 est le « respecte », notre source est scandalisé et alerte sur le mutisme des autorités face à ce fléau.

In extenso, la lettre signée par le Vice Président et le manager du groupe GSK.

Cher/Chère Professionnels de la Sante’

Je vous contacte pour vous informer d’un changement significatif qui va intervenir au niveau du modèle opérationnel des activités pharmaceutiques GSK en Afrique subsaharienne.

À la suite d’une revue approfondie, GSK a pris la décision de restructurer ses activités pharmaceutiques dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. Par conséquent, GSK cessera ses activités marketing et de promotion auprès des professionnels de santé, et adoptera un modèle orienté distributeurs en/au dans votre pays. Ce processus devrait être finalisé d’ici la fin février 2018.

GSK continuera à gérer ses opérations commerciales au Kenya et au Nigeria, conservera ses activités en Afrique du Sud (gérées par Aspen) et disposera de bureaux de représentation en Côte d’Ivoire et au Ghana Ces changements n’affecteront pas notre engagement mutuel dans le domaine de la santé publique dans toute l’Afrique subsaharienne.

Nous continuerons aussi à fournir des systèmes de compte-rendu de sécurité conformément aux exigences GSK et réglementaires. De plus, nous explorerons de nouveaux moyens d’assurer à l’avenir une éducation médicale sur nos médicaments et vaccins clés, par voie numérique.

L’accès des patients aux médicaments et aux vaccins continue à être une priorité. Nous mobiliserons la force de nos partenaires distributeurs, des gouvernements et les dispositions OMS/GAVI/UNICEF pour continuer à diffuser largement nos médicaments et nos vaccins dans toute l’Afrique et en/au dans votre pays.

Nous réaffirmons notre engagement à plusieurs niveaux :

• renforcer l’infrastructure de santé, en réinvestissant 20 % de tous les bénéfices réalisés dans les pays les moins développés, et un pourcentage des bénéfices réalisés sur d’autres marchés africains pour, par exemple, former des personnels de santé de terrain. Cet investissement restera fixé au niveau de 2017 pendant trois ans. • développer l’accès aux médicaments par le biais d’un régime de prix progressif et de l’octroi de licence volontaire pour les médicaments VIH en Afrique subsaharienne. Nous renouvelons l’engagement pris de maintenir les prix plafonnés à 25 % des prix pratiqués au R.-U. pour nos médicaments brevetés. En outre, nous ne déposerons pas de nouveaux brevets sur ces marchés à l’avenir. • continuer à fournir des vaccins pour sauver des vies. Nous nous sommes engagés à maintenir le prix GAVI de nos vaccins pendant 10 ans suivant la transition du pays hors du programme GAVI, pour les aider à tenir leur engagement en matière d’immunisation durable. • combattre la mortalité infantile par le biais d’un partenariat avec l’ONG Save the Children. • lutter contre les maladies tropicales négligées comme la filariose lymphatique et les vers intestinaux, en faisant don des médicaments. Nous collaborerons aussi avec des partenaires pour fournir l’accès à nos produits en cours de développement, comme le candidat vaccin antipaludéen et la candidate tafénoquine antipaludéenne. • encourager l’innovation dans la recherche et le développement, via l’Africa NCD Open Lab et d’autres partenariats en cours avec des établissements universitaires. Nous poursuivrons également nos travaux de recherche de médicaments, vaccins et thérapies VIH pour lutter contre les maladies dans les pays en voie de développement.

Nous vous remercions de votre soutien et de votre collaboration. Je suis confiant qu’avec ce nouveau modèle de gestion, plus viable à long terme, nous serons plus efficaces dans la fourniture de nos médicaments et vaccins à vos patients, et continuerons à réaliser les engagements à long terme que nous avons pris en matière de santé publique en/au dans votre pay et en Afrique subsaharienne.

Sincères salutations

David Pritchard                                                                                                                                                                                                                                                               Aladji Alioune Cisse 

Vice President General                                                                                                                                                                                                                                                 General Manager

Africa & Developing Countries Asia                                                                                                                                                                                                             French West & Central Africa  

6 COMMENTAIRES
  • babs

    Chaumage???

  • Okoundoua Abel Judicael

    C’est toujours en Afrique Subsaharienne qu’on retrouve ce genre d’abus. licenciement abusif de plus de 600 employés. que vont ils devenir? comment vont ils gerer leurs familles? c’est tristement scandaleux

  • Jeazet

    La visite medicale est deprimée

  • Éliane Bernis

    C’est un vrai scandale, comme disait un philosophe français : »l’Afrique noire est mal partie’

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