Libération des otages du Mfdc: « Un soulagement pour le peuple sénégalais »

L’ancien ministre-conseiller, Moustapha Diakhaté se réjouit quand des militaires sénégalais enlevés, pris en otages par les terroristes du Mfdc et restés en détention près de plusieurs semaines, sont libérés.

Toutefois, Moustapha Diakhaté estime que le gouvernement doit, au peuple, des éclairages sur les conditions de leur rapt ainsi que de leur libération.

Pour rappel, il y a une semaine, Salif Sadio avait laissé entendre qu’il était disposé à libérer les sept militaires de la Cedeao: « Si les conditions se remplissent, immédiatement, on les libère ». Pour M. Diakhaté, en tout état de cause, jamais le Sénégal ne devrait transiger avec « les terroristes pour permettre la libération de otages ». A l’en croire, un tel marchandage risque d’exposer plus encore nos militaires.

« De même, il y a urgence au démantèlement des zones de cantonnement et l’envoi des rebelles qui s’y trouvent en prison pour crimes terroristes », ajoute-t-il.

1 COMMENTAIRE
  • Hamat sy

    Je pense qu’il faut revenir un peu vers l’histoire pour revisiter le temps afin de trouver une solution à ce problème. En 1945 les premiers mouvements sénégalais et mauritaniens s’appelaient: Union Générale des originaires de la vallée du fleuve et le mouvement des forces démocratiques de la Casamance MFDC le premier mouvement avait à sa tête pour le Sénégal Thierno Seydou nourou Tall et pour la Mauritanie Mamoudou Samboly et pour le second les Emile Badianes, Diamacoune etc… mais ces mouvements étaient considérés par la France que si jamais ces mouvements prenaient le pouvoir au Sénégal et en Mauritanie non seulement c’est l’indépendance totale mais c’est la rupture totale avec la France avec ces colonies c’est ainsi que la France a œuvré par l’intermédiaire des nègres de services pour anéantir ces mouvements. Les historiens sortaient éclairé la lanterne des populations. Pour quoi ce rappel c’est pour dire qu’il est temps qu’un dialogue sincère et constructif soit posé et que les armes se taisent que le banditismes cesse et aller à la table de négociation cela fait combien d’année toujours des morts dans cette Casamance nous avons vraiment marre d’avoir toujours des morts de mutilés. Taisons nos colères et allez à la table de négociations c’est nous dans nous. Toutes les populations en ont marre de cette guerre qui ne se termine pas et c’est pas par les armes que cela va se terminer cherchons une autres solutions durables.

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