Liban : le décès d’Ibrahim Aqil, chef de l’unité d’élite Al-Radwan du Hezbollah, dans une frappe israélienne
Ibrahim Aqil, un haut responsable du Hezbollah, a été tué lors d’une frappe israélienne ce vendredi. L’attaque a eu lieu dans la banlieue sud de Beyrouth, alors que le conflit à Gaza s’étend vers le Liban. Aqil était considéré comme l’un des dirigeants de l’unité d’élite Al-Radwan, du mouvement chiite libanais.
L’opération israélienne intervient trois jours après une action attribuée au Mossad, connue sous le nom de « bipeurs et des talkies-walkies piégés ». Cette nouvelle frappe a visé spécifiquement Aqil et plusieurs commandants du Hezbollah, causant également de nombreux blessés, selon un bilan provisoire établi par le ministère libanais de la Santé.
Ibrahim Aqil, également appelé Tahsin, avait récemment succédé à Fouad Chokr, tué dans des circonstances similaires à la fin du mois de juillet. Aqil était recherché par les États-Unis pour son implication présumée dans les attentats contre l’ambassade américaine et une base des Marines à Beyrouth en 1983.
L’unité Al-Radwan, qualifiée comme une force d’élite, a été créée en 2006 sous l’influence d’Imad Mougnieh, l’un des chefs historiques du Hezbollah. Cette unité, initialement nommée Unité 125 ou Force rapide d’intervention, est aujourd’hui un acteur clé dans les opérations militaires du Hezbollah.
Les combattants d’Al-Radwan sont déployés dans des zones stratégiques, notamment au sud du Liban. Leur mission principale inclut la défense contre les incursions israéliennes et des actions d’infiltration en Israël. Leur formation est d’un niveau exceptionnel grâce aux Sabeerin Commandos de la force Al-Qods iranienne.
Ces forces ont acquis de l’expérience sur le terrain en Syrie, soutenant le régime d’Assad depuis 2013. Actuellement, la majorité d’entre eux est stationnée au sud du Liban, ce qui préoccupe considérablement Israël. Des frappes ciblées visent à réduire leur influence dans la région.
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