L’hypocrisie est tout sauf Mouride (Par Mounir KARA Sarr)

La peur de critiques et d’insultes provenant d’incultes ne doit pousser aucun Mouride véridique à tirer ouvertement sur ses frères talibés.

L’histoire du mouridisme et ses détracteurs remonte aux temps de son fondateur. Serigne Touba a été dès les débuts de la Mouridiyah critiqué par ses coreligionnaires qui ne comprenaient pas la voie de l’innovation du Tarbiyah. Cette campagne de diabolisation a été même la motivation temporelle de son exil au Gabon.Néanmoins, plus de 100 ans après le mouridisme est toujours là, plus organisé, plus fort et plus religieux avec ses milliers mosquées, ses daaras, ses villes, ses kër Serigne Touba à travers le monde, ses universités et sa communauté qui s’agrandit de jour en jour.
Nos détracteurs ne comprendront ni n’accepterons jamais le Ndigël, ni la formule de succession de notre khalifa, ni le Adiyah, ni notre dévouement au nom Mbacké, ni la démarche d’un Baye Fall, ni nos salutations (soujoud ) etc…
Nos détracteurs ne feront jamais l’éloge du combat de Serigne Touba pour l’islam de par ses écrits qui à eux seul constituent la plus grande mémoire des sciences religieuses de l’islam.
Que ces mourides qui parlent à tord et à travers de leur propre chef se limitent à l’essentiel où se taisent. Critiquer n’est pas Mouride. Vouloir alimenter le débat de l’actualité Mouride sur l’histoire d’un brebris égaré sur un troupeau de millions de moutons est insensé et même suspect.
Un Mouride parle de vision, de voies et moyens pour vulgariser la pensée et l’oeuvre du Sauveur de l’humanité Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul.