L’Union nationale des travailleurs de la Justice (U.N.T.J) en colère contre le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et ses services. Dans un communiqué reçu à Senego, ces travailleurs de la Justice ont dénoncé l’affectation de ses membres et du SEN pour les sanctionner. Selon eux, les autorités n’ont pris en compte que l’appartenance syndicale et/ou politique pour procéder à des affectations.
« Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et ses services, qui pourtant nous avaient donné leur « parole d’honneur » conduisant à la suspension du mot d’ordre de grève, n’ont jamais été de bonne foi. En effet, presque tous les membres de l’UNTJ et du SEN sont affectés par arrêté n°2023-022016 du 16 juin 2023 pour ainsi les sanctionner. Une telle mesure est indigne du ministère de la Justice censé veiller au respect des lois et règlements du pays. Ces affectations que nous qualifions d’arbitraires violent, à coup sûr, les principes élémentaires à valeur constitutionnelle de libertés syndicales et d’opinions », lit-on dans le document.
« Ce qui est honteux », ajoutent-ils, « c’est qu’au même moment, d’autres collègues de l‘autre coté, pour les mêmes raisons (politiques et syndicales), sont déchargés ou promus à la CREI, juridiction non fonctionnelle pour défaut de contentieux, où ils gagnent des indemnités mensuelles largement supérieures aux salaires de leurs collègues qui supportent la charge de travail dans des bureaux et salles d’audience très souvent inadéquats et mal aérés. Au même moment, on note un déficit de greffiers dans beaucoup de juridictions de droit commun. Le tout, avec la complicité du Directeur des Services Judiciaires qui ne prêche que pour sa propre chapelle. Ce qui prouve à suffisance que le bon fonctionnement de la justice n’est point la priorité des autorités judiciaire ».
L’U.N.T.J rappelle qu’ils sont prêts à servir partout où le devoir les appelle sur le territoire national. « Au demeurant, nous continuerons à étendre les tentacules de notre syndicat, constitué de l’essentiel du personnel actif, pour mener tous les combats nécessaires à la satisfaction des intérêts matériels et moraux des travailleurs de la justice. Cette mesure injuste, portée sur des acteurs de la justice, démontre encore une fois que l’Etat de droit est mal en point au Sénégal et agrandit la rupture de confiance que les sénégalais ont envers la justice ».
ce pays est foutu comme si l état n a plus le droit d affecter ces agents le laisser aller à trop durer
Vous etes libres d’etre une justice debout ou couchéé