Les réseaux sociaux, une porte vers la prison…

Plusieurs personnes ont été arrêtées et placés sous mandant de dépôt cette année, à cause des infractions notées sur les réseaux sociaux. A avec l’avancée de la technologie très prisée par la population, certains personnes utilisent les réseaux sociaux pour des règlement de compte, des harcèlements, de l’escroquerie, diffusion d’images obscènes etc. Par contre, il peuvent être sûr que le procureur Bassirou Guèye est à leurs trousses et chaque dérive va déboucher sur une arrestation. 

A travers les réseaux sociaux, on peut faire toutes dérives qui portent atteinte au droit à l’image où à la vie. Récemment, le scandale de la jeune fille de cinq ans sur les réseaux sociaux dans une gestuelle obscène et insultant en langue wolof a atteri à la barre. Le procureur  de la République s’est autosaisi et a confié l’enquête à la Section de recherche de la gendarmerie nationale qui a fini par mettre la main sur les auteurs de cette vidéo.

Il a été de même pour Bara Fall qui a été arrêté par la Sûreté nationale pour avoir posté un message incendiaire sur son mur, se réjouissant des incidents survenus au stade Demba Diop. Il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour « apologie du crime ».

Le scandale de la fuite massive au baccalauréat 2017 a aussi suscité beaucoup de polémiques. Et selon le procureur de la République , le recours aux réseaux sociaux, notamment Facebook et WhatsApp, a favorisé la propagation rapide de la fraude. Ainsi après une enquête effectuée, 42 personnes ont été arrêtées et déférées au parquet.

L’affaire Ouleye Mané a ravi la vedette au scandale sur Internet. Cette journaliste de Touba TV a été arrêtée pour avoir partagé des caricatures de Macky Sall. Le parquet a décidé de les poursuivre pour délit de « diffusion d’images contraires aux bonnes moeurs ». Ouleye Mané et ses trois présumés complices risqueraient un à trois ans de prison ferme.

(Avec VoxPop)

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