Les étudiants du CESTI privés de bourses: La 1ère école de journalisme d’Afrique de l’Ouest en grève

1ère école de journalisme e Afrique de l’Ouestu, 10ème école de journalisme en Afrique, réputé être un centre potentiel d’excellence par l’UNESCO, le CESTI ne semble jouir de la considérations des autorités. Pourtant cette Institution rattachée à l’UCAD présente le concours le plus sélectif du pays, d’ou la révolte d’une grande partie des étudiants, privés de bourses avec la réforme adoptées par le ministre de l’Enseignement supérieur.

Sur la limitation de l’âge des bousiers, l’ensemble des étudiants de l’établissement sont concernés par cette mesure « inopportune ». Les étudiants âgés de 30 ans et plus sont les plus grandes victimes. Selon M. Gueye, c’est une discrimination par l’âge d’autant plus incompréhensible qu’on compte un nombre important de trentenaires parmi les camarades du CESTI.

Pourtant, les étudiants de la FASTEF et de l’ENSEPT qui ont été dans cette situation ont finalement obtenu gain de cause. Selon le Directeur des bourses, si ces derniers ont eu satisfaction par rapport à leurs revendications, c’est qu’on forme des formateurs dans ces établissements. « Les étudiants du CESTI sont moins utiles » que leurs camarades de la FASTEF et de l’ENSEPT », ajoute-t-il. De l’avis des Cestiens, cette décision injuste n’est plus ni moins que la politique des deux poids, deux mesures. Faut-il le rappeler, le CESTI est une école d’excellence où l’on entre après un concours sélectif.

Les nouveaux admis sont complètement laissés à eux-mêmes. Ils n’ont, jusqu’à présent rien perçu, contrairement aux années précédentes où ils recevaient leur pécule à la mi-mars, au plus tard. Entre autres mesures paralysantes, il y a la rétroactivité qui frappe les camarades ayant redoublé deux fois dans un cycle avant de rejoindre le Cesti.

Cette situation est beaucoup plus préoccupante pour les étudiants de la 3ème année qui doivent présenter une Grande Enquête (mémoire) en fin d’année. Les étudiants trentenaires en Master2 sont aussi victimes de ces mesures. « Les étudiants sont inquiets, car à long terme, cette situation, va impacter sur les résultats et l’offre de formation », rappelle le délégué des étudiants. Ils ont ainsi décidé de manifester leur ras-le-bol par un mot d’ordre de grève de 48 heures renouvelables, en attendant la réaction des autorités.

 

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