Les enfants réclament leur part dans cette nouvelle Législature
La coalition nationale des associations et ONG en faveur des enfants (Conafe) a organisé ce jeudi 27 juillet, une journée d’interpellation des candidats à la députation dans le cadre des élections législatives du 30 juillet 2017. Les candidats à la députation, Moussa Diakhaté de la coalition gagnante Manko Wattu Senegaal et Abou Samb du Parti de la vérité pour le développement (Pvd) ont pris l’engagement de plaider pour la cause des enfants une fois à l’Assemblée.
La journée d’interpellations des candidats à la Conafe a été une occasion pour les enfants d’exposer leurs préoccupations, auprès des futurs représentants du peuple à l’Assemblée nationale. Plusieurs points ont été soulevés par les enfants, à savoir le budget alloué aux enfants, le problème des mariages précoces et l’adoption du code de la famille. Les enfants ont interpellé les candidats Moussa Diakhaté et Abou Samb sur les éventuels projets de loi qu’ils comptent proposer en leur faveur pour cette nouvelle Législature.
Pour le problème des mariages précoces, les enfants demandent une augmentation de l’âge pour le mariage fixé à 16 ans par le code de la famille. Selon eux, l’âge autorisé par la loi sur le code de la famille, devrait être fixé à 18 ans pour permettre à l’enfant de poursuivre ses études et de jouir de son droit à l’Education. Car la plupart des filles sont arrachées à l’école à bas âge pour être données en mariage et ceci peut avoir des conséquences néfastes sur leur avenir.
Toutefois, ces candidats se sont engagés, une fois élu, à porter la voie des enfants auprès de l’Assemblée nationale et à défendre leur cause. Selon Abou Samb du Pvd, leur engagement politique a toujours été d’offrir aux enfants un avenir meilleur car estime t-il, « l’enfant est le seul investissement valable au monde ». Le candidat Moussa Diakhaté, de la convergence Bokk Gis Gis de Pape Diop, s’engage en tant qu’investi sur la liste de la coalition gagnante Wattu Senegaal, de partager le combat des enfants, d’être leur interprète, leur représentant et leur avocat à l’Assemblée nationale.