Les 6 obstacles soulevés par Alioune Tine qui rendent le dialogue national « non désiré » et « mort-né »
Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center et figure éminente de la société civile sénégalaise, a partagé ses réflexions via son compte sur le réseau social X ce samedi 24 février 2024, exprimant un profond scepticisme quant à l’initiative de dialogue proposée par le président Macky Sall. Selon M. Tine, le dialogue, tel que conçu avec la participation d’acteurs non inclus dans la liste des candidats désignés par le Conseil Constitutionnel, « ne passe pas » et est perçu comme un « sérieux obstacle » qui engendre « défiance, colère et indignation ».
Les six(6) obstacles évoqués par Alioune Tine concernant le dialogue national au Sénégal sont les suivants :
- Participation d’acteurs non inclus dans la liste des candidats désignés par le Conseil Constitutionnel : Cet aspect « ne passe pas » et constitue un « sérieux obstacle » qui soulève « défiance, colère et indignation ».
- Perception du dialogue comme non désiré et mort-né : Le modèle de dialogue est considéré comme « non désiré, voire mort-né » et il est recommandé d’y renoncer.
- Fixation sur la décision du Conseil Constitutionnel et la date des élections : La communauté est « fixée » sur la décision du Conseil, ce qui est perçu comme une « obstination collective » affectant la stabilité du pays.
- Injustice présumée et renonciation à la participation : Il est conseillé que ceux qui se sentent lésés par une « injustice » présumée « renoncent à toute participation au dialogue » en respect de la décision judiciaire.
- Obstacles politiques objectifs, subjectifs et matériels : Ces obstacles doivent être levés pour que « la sérénité prévale globalement » et pour soigner la démocratie et la société.
- Agitation et guerre verbale : Il est nécessaire d’observer « une pause globale sur la guerre verbale » pour encourager la fixation de la date des élections et la préparation de l’élection présidentielle.
Alioune M. Tine appelle à abandonner ce modèle de dialogue, jugé « non désiré » et « mort-né », en s’appuyant sur les principes énoncés par le président lui-même, notamment l’intérêt supérieur de la nation. Il souligne l’importance de se concentrer sur la décision du Conseil Constitutionnel et la fixation de la date des élections, considérées comme cruciales pour la stabilité politique, économique et sociale du pays. Dans ce contexte, il invite ceux qui se sentent lésés par une « injustice » présumée à renoncer à toute participation au dialogue, en respect de la décision judiciaire et pour l’intérêt supérieur du pays.
Pour Tine, une fois les obstacles « objectifs, subjectifs et matériels » levés, il est essentiel que la sérénité domine pour permettre à la démocratie et à la société sénégalaise de se rétablir. Il appelle à une pause dans les confrontations verbales et encourage une rencontre rapide entre le président et les candidats pour fixer la date de l’élection présidentielle, dans le but d’organiser le scrutin courant mars.
Il souligne l’urgence de cette rencontre pour assurer un dénouement positif et largement souhaité par les Sénégalais, les Africains et les amis du Sénégal à travers le monde. Alioune Tine plaide pour un esprit de conciliation, invitant tous à mettre de côté leur orgueil pour parvenir à une solution « heureuse, enthousiaste et festive ». Il continue d’encourager le président Macky Sall à promouvoir une politique de réconciliation, de concorde nationale et d’apaisement, appelant à la libération rapide d’Ousmane Sonko, de Bassirou Diomaye Faye, et de leurs partisans emprisonnés.
Si vous avez la solution allez voire le president Macky rapidement avant le dialogue
Non non, il veut seulement la paix, nioune denio sonne, deuk bi mettina te politique rek moko waral
Toute cette situation est causée par ce montre de Macky Sall. On ne lui demande qu’un date. Il fait chantage à la nation pour amnistier sa propre personne et ses alliés!
Wax ji yëpp Sonko moo ko ci intéressé. Il fait partie de ceux qui ont essayer de brûler ce pays
Vrai fumier la
Tu n’es qu’un hypocrite et un jaloux. Qu’est qui parle de Sonko dans tout ce récit. Si comme il a demandé on fixe la date de l’élection avec les 19 candidats retenus par le conseil constitutionnel, est ce que Sonko en fera parti? NON!
Au contraire c’est votre criminel et sorcier de Macky Sall qui s’intéresse à Sonko. Car il cherche à amnistier tout le mal, les viols, les tueries que lui et son gouvernement ont perpétrés. Mais ça ne passera pas!
Vous parlez de votre gourou ou de Macky?