Lenteur préoccupante du Programme des Domaines Agricoles Communautaires au Sénégal

Lenteur préoccupante du Programme des Domaines Agricoles Communautaires au Sénégal

Créés en 2014 sous le régime de Macky Sall, les Domaines agricoles communautaires (DAC) implantés dans certaines localités sénégalaises ont le potentiel de lutter contre le chômage des jeunes. Ces aménagements peuvent en effet accueillir de nombreux jeunes actifs dans divers secteurs agricoles , participant ainsi à l’atteinte de la souveraineté alimentaire du Sénégal. Toutefois, seuls trois DAC sur les dix prévus sont actuellement opérationnels.

Les DAC représentent des pôles de compétitivité économique, des lieux d’insertion pour les jeunes, diplômés ou non, et pour les promoteurs privés souhaitant investir dans la production, la transformation et les services agricoles. Lancé par le gouvernement sénégalais, le Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC) visait à fixer les jeunes dans leur terroir en leur offrant un cadre propice aux activités économiques, devenant ainsi un levier majeur pour réduire le chômage des jeunes.

Le président Macky Sall envisageait que le Prodac s’inscrive dans une démarche d’aménagement du territoire, dotant surtout l’intérieur du pays d’infrastructures agricoles structurantes pour valoriser de grandes superficies agricoles. Cette initiative devait créer de véritables agropoles pour l’insertion des jeunes ruraux et diplômés, et promouvoir l’agriculture, la pêche, l’élevage et la transformation.

Néanmoins, plusieurs années après son lancement, le Prodac n’a pas atteint ses objectifs. De 2014 à 2019, seul le Domaine Agricole Communautaire (DAC) de SEFA était fonctionnel. Le rapport concernant les 29 milliards de FCFA, ayant défrayé la chronique, a accentué le scepticisme. La finalisation des DAC a été interrompue en raison de non-paiement des factures dues par Locafrique aux Israéliens de Green 2000.

Actuellement, trois DAC sont opérationnels : Seffa dans le département de Sédhiou, Keur Momar Sarr dans le département de Louga, et Itato dans la région de Kédougou. Ces sites peuvent accueillir 600 groupements d’entreprises agricoles, soit 9000 sociétaires et 27000 incubés pouvant être formés à l’entrepreneuriat agricole.

2 COMMENTAIRES
  • Zack

    On ne construit pas sur des fondements pourries 😤😤😤

  • Zack

    C’est un article mensonger, les DAC n’ont jamais été livré correctement, simple marche pour détourner les fonds public, demandés à mbaye prodac, rapport IGE , …. On le

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