Seydina Fall Bougazelly et Aliou Sall font la paix: « nous allons laminer l’opposition… »

La journée d’hier a été rythmée par des rencontres. A, presque deux mois des élections, mouvance présidentielle et opposition se bousculent. Chacun veut se positionner dans les meilleurs rangs en séduisant les Sénégalais. Occasion saisie par Seydina Fall Bougazelly pour faire face à la presse, hier, dans sa permanence sise à Golf. Le député a voulu mettre les points sur les « i » concernant ses relations, au début tendues, entre lui et Aliou Sall. Il n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur l’opposition. Les militants ont répondu massivement à l’appel.

Depuis un moment, on avait assisté à une guerre de positionnement, sans précédant, entre le frère du président, Aliou Sall, et Seydina Fall. On en a vu de toutes les couleurs. Désormais, les deux leaders de Guédiawaye semblent enterre la hache de guerre. Et de l’avis de l’apériste, c’est l’opposition qui a voulu les séparer afin de mieux régner. « En ce qui concerne Guédiawaye, l’opposition a de quoi se préparer à la défaite. Sur recommandation de Monsieur le Président Macky Sall, Aliou Sall et moi avons décidé d’enterrer, à jamais, la hache de guerre pour nous concentrer sur le combat qui vaille », dit-il, confiant.

Un combat qui consiste  à unir leurs forces, leurs cœurs et et leurs esprits « pour le triomphe éclatant de la liste de Bennoo Bokk Yaakar à Guédiawaye« . « Par les réalisations qu’il a impulsées en sa qualité de maire de Guédiawaye, grâce à l’appui du Président Macky Sall, nous allons laminer l’opposition. Pour ma part et comme par le passé, je vais boire le calice jusqu’à la lie pour barrer la route de l’Assemblée nationale à ces imposteurs illuminés et partisans de la politique spectacle qui n’ont jamais posé un acte pour améliorer les conditions de vie des populations de Guédiawaye et qui veulent, aujourd’hui, les instrumentaliser pour des intérêts particuliers et égoïstes« , soutient Bougazelly.

D’ailleurs, poursuit-il, « le vendredi 19 mai dernier, des dirigeants de partis d’opposition qui ont cru devoir nouer une alliance conjoncturelle se sont rassemblés au Boulevard de la République pour réclamer la libération du maire de Dakar qui est dans les liens de la détention pour une affaire de détournement pendante devant la justice. S’il est indéniable que le Sénégal a atteint un niveau de démocratie tel qu’il serait une régression démocratique d’interdire des marches et des  rassemblements, les messages  de l’opposition ont pris les allures d’un procès voire d’un terrorisme politique ayant pour but de déstabiliser et de vouer aux gémonies le régime du Président Macky Sall« , a précisé Bougazelly, à l’entame de son discours.

« La politique est une activité très noble« , de son avis. Activité qui exige, au moins, « 3 conditions pour ceux qui la pratiquent pour l’intérêt général« . « Avoir un projet de société ou un programme cohérent et pertinent, avoir la capacité de le décliner, le moment venu, la bonne foi et le courage de le mettre en œuvre. Le spectacle auquel on  a eu droit dans l’après-midi du 19 dernier est tout sauf un rassemblement digne d’une opposition responsable. C’était tout simplement un cirque qui a permis à des bouffons de faire leurs prestations« , peste-t-il.

Sur ce, le député de confier que l’opposition « veut faire de l’arrestation de Khalifa Sall un fonds de commerce« . « Manko Takhawu Sénégal est voué à l’éclatement car elle est contre nature pour le simple fait qu’elle est sou-tendue par un conglomérat de nostalgiques du pouvoir vomis par le peuple depuis belle lurette, d’envieux qui se disent dans leur for intérieur : ‘comme Macky est devenu Président, pourquoi pas nous’ et de jaloux qui ont du mal à se relever de la raclée que le Président Macky Sall leur a infligée depuis le 19 mars 2000« , conclut-il.

1 COMMENTAIRE
  • marie

    dofo léne sakh,macky sall dou séne morom

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