L’économie de la banlieue dakaroise reposerait sur le marché central au poisson

Le marché au poisson bâti, en 1991 dans la ville de Pikine, en partenariat avec le Japon constitue le poumon économique de la banlieue dakaroise a dit, mardi, Ndiaga Thiam, son directeur général.
« Le marché central au poisson à vocation sous régionale, fruit de la coopération sénagalo-japonaise, a principalement pour mission d’alimenter l’agglomération dakaroise et la sous région, en produits halieutiques », a expliqué, M. Thiam.
Ndiaga Thiam s’exprimait lors de la visite de sa structure par le président de l’Agence internationale de la coopération japonaise (JICA), rapporte le site dakaractu.
« C’est une occasion, pour nous, au nom du chef de l’Etat de remercier la JICA, pour cette marque de considération », a dit M. Thiam qui a fait le point sur la situation globale du marché, ses difficultés et son business plan pour l’avenir.
L’infrastructure est quotidiennement fréquentée entre 10000 à 12 000 personnes de toutes nationalités, a appris son directeur général, soulignant que « cela veut dire que c’est un marché très vivant qui accueille des sénégalais, des mauritaniens, des gambiens, sierra léonais, ivoiriens, guinéens, etc ».
Cela montre la dimension sous régionale de ce marché où se bousculent en continu mareyeurs, vendeurs de poissons détaillants, semi grossistes, grossistes, a-t-il souligné.
Le directeur général du marché au poisson qui a salué la forte présence de détaillants a invité les habitants de Pikine à venir mener leurs activités dans l’enceinte du marché, qui a connu une extension en 1997.
S’agissant des contraintes, Ndiaga Thiam a relevé la vétusté de l’infrastructure âgée de 25 ans avant de souhaiter « sa réhabilitation globale, la reprise du réseau d’assainissement, de la voirie intérieure, du réseau électrique ».
Ndiaga  Thiam a sollicité l’appui de la JICA pour entreprendre les travaux de réhabilitation qui aideront à faire du marché « un hup commercial de renommée mondiale ».
Le marché au poisson de Pikine est aujourd’hui composé d’un hall, de deux fabriques de glace, de quatre chambres froides pour la conservation des produits des mareyeurs, a dit M. Thiam qui a réussi à instaurer dans ce lieu de brassage « un climat social apaisé ».
En outre, les 150 salariés journaliers, permanents et temporaires du site perçoivent jusque là sans problèmes majeurs leurs émoluments, a souligné leur directeur général.

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire