Le président cubain dénonce le rétablissement de Cuba sur la liste noire américaine
Le président cubain, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, a exprimé son opposition à la décision de Donald Trump de remettre Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme. Selon lui, cette démarche vise à poursuivre une « guerre économique cruelle » contre l’île des Caraïbes, dans le but de renforcer la domination américaine.
Depuis la plateforme sociale X, Miguel Díaz-Canel Bermúdez a condamné cet acte comme une manifestation d’arrogance, soulignant que la décision de Trump renforce les tensions économiques entre les deux pays. Le décret, signé le jour de sa prise de fonction, annule la décision de l’ancien président Barack Obama qui avait retiré Cuba de cette liste.
Donald Trump, en agissant de la sorte, s’aligne sur sa précédente stratégie durant son premier mandat en s’opposant aux politiques d’Obama, révoquant ainsi 78 mesures mises en place par celui-ci. Le président cubain estime que ces mesures sévères visent à accentuer les difficultés économiques de Cuba, provoquant ainsi des pénuries et une augmentation des flux migratoires vers les États-Unis.
Ce climat tendu avait connu une amélioration avec le retrait de Cuba de cette liste, offrant un espoir de normalisation des relations bilatérales. Cependant, le blocus américain, existant depuis le 3 février 1962, continue d’interdire aux entreprises et organisations américaines toute collaboration économique, commerciale ou financière avec Cuba. L’APS rapporte également que cette mesure a contribué au discrédit des mécanismes coercitifs unilatéraux employés par les États-Unis, selon le leader cubain.