Le modèle économique de Serigne Touba comme solution ( Par Mohamed Dia )

Depuis l’indépendance, le Sénégal peine à décoller, nous avons eu quatre présidents quelque peu différents, mais un peu similaires dans leur approche économique. Certains plus méritants que d’autres, mais le fait est qu’en 2019, le Sénégal fait toujours partie des pays les plus pauvres du monde. Presque la moitié de la population vit dans la pauvreté, plus de la moitié de l’autre moitié survit et un petit nombre vit dans « l’aisance »’ L’insalubrité est présente partout, la violence est devenue galopante pour un pays qui était connu pour sa sécurité. Nous avons délaissé notre culture et les cultures que nous voulons copier ne nous conviennent pas. Le Sénégal ne dispose pas de classe intermédiaire, soit tu es riche par héritage, soit tu fais partie des rares qui ont réussi dans les affaires, ou soit tu fais de la politique. Oui, de la politique, malheureusement, la politique est devenue un métier au Sénégal, un qui permet une ascension sociale très rapide peu importe que vous méritiez le « poste politique » ou pas. Il suffit juste de ne point avoir de valeurs et d’anesthésier sa conscience. Si tous nos présidents sont sortis de nos frontières pour chercher des modèles économiques qui n’ont pas marché, n’est-il- pas de temps d’essayer le modèle économique de Serigne Touba ? Après tout, le modèle évite les prêts exorbitants des institutions de Bretton Woods et permet de croire en soi-même et de ne point être complexé.
Croire en soi-même
Ils m’ont conseillé : « Va t’agenouiller devant les détenteurs du pouvoir et tu obtiendras les récompenses qui t’enrichiront pour toute la vie ». J’ai répondu : « Je compte sur mon Seigneur, je me contente de Lui, je ne désire rien d’autre que le savoir et la religion ». « Comment pourrais-je confier mes affaires à des gens qui sont aussi incapables de s’occuper des leurs que des crève-la-fin ? « Ou bien comment l’amour des vanités de ce monde m’oblige-t-il à fréquenter des êtres dont la mesure est le parterre fleuri des démons ? Serigne Touba dit dans Masaalik Jinaan, les itinéraires du paradis : » N’abusez pas de ma condition d’homme noir, pour ne pas profiter de moi car je suis le serviteur éternel, chaque génération qui passe aura la certitude que je suis venu pour elle « . La population sénégalaise est composée par 62 % de sénégalais entre 0 et 24 ans et 30 % entre 25 et 54 ans. La jeunesse représentant un grand nombre de la population, Serigne Touba nous dit aussi : « Ô vous la génération des jeunes ! Si vous redoutez la honte, faites précéder l’action de la science » et il ajoute aussi : « Ô vous les adolescents ! Ne vous préoccupez que de droiture, évertuez-vous à la recherche du savoir. Il nous montre que la quête du savoir est essentielle dans la réussite donc il nous faut un investissement sérieux dans l’éducation de notre pays. Serigne Touba nous dit aussi : aidez les pauvres, les malheureux, ainsi que les endettés. Cela entre dans le socialisme dont les pays industrialisés nous parlent, mais que nous possédons déjà dans notre pays. Aucun pays industrialisé ne s’inspire de « modèle économique » de l’Afrique donc pourquoi devons-nous nous inspirer de leur modèle économique ? Chaque pays a ses réalités socio-économiques donc pourquoi ne pas utiliser un modèle économique qui nous est propre tout en ne négligeant pas les aspects positifs d’autres modèles applicables à nos réalités ?
Le secteur primaire et l’exode urbain
Serigne Fallou disait aux jeunes qui avaient quitté le milieu rural pour Dakar de rentrer pour travailler dans l’agriculture et vivre dignement. Serigne Fallou savait déjà que le secret était dans l’exode urbain. Nous prendrons des exemples pour montrer comment Serigne Touba a eu à le faire et a appris à sa progéniture le modèle économique le plus sûr pour le développement. En 1991, le gouvernement du président Diouf octroie 45 000 hectares à Serigne Saliou à Khelcom pour une exploitation agricole. Il n’a pas bénéficié d’accompagnement ni de subventions de la part du gouvernement, mais avec l’aide des fidèles mourides, il a pu développer le site en le dotant de puits, de forages, de canalisation sans parler des daaras qui y sont pour la quête du savoir. Il a fait ériger des magasins pour le stockage des récoltes, des contrats ont été signés avec des compagnies d’hydrocarbures pour l’approvisionnement en carburant. Près de 5 milliards ont été investis dans l’éducation, l’autosuffisance alimentaire et une vie digne. Si nous amenons ça dans une échelle macro-économique, cela nous montre que pour se développer, il faut impérativement que nous développions le secteur agricole et le secteur primaire de manière générale pour créer l’effet d’entraînement sur les autres secteurs. Nous privilégierons le secteur agricole sans négliger les autres secteurs. Nous devons changer la structure de notre économie pour passer d’une économie agricole à une économie industrielle, arrêter d’exporter nos matières premières et les transformer avant de les exporter. Si cela est fait dans toutes les communes du Sénégal, cela nous mènera vers l’émergence, il faudra impérativement développer toutes les régions d’une manière harmonieuse pour inverser la tendance de l’exode rural à l’exode urbain qui est un autre frein au développement. Le Sénégal comprend six grandes zones agro écologiques : la vallée du fleuve Sénégal couvrant une partie de Matam et de Saint-Louis, la zone sylvo- pastorale qui est la principale région d’élevage, la zone des Niayes qui est une zone horticole, le bassin arachidier qui couvre les régions de Thiès, Diourbel, Louga, Fatick, Kaolack et Kaffrine, la Casamance où on cultive le riz et la production fruitière, céréales et de coton, et le Sénégal oriental, couvrant la région de Tambacounda et de Kédougou, qui est une zone cotonnière et céréalière. Si ces zones sont développées et industrialisées, les jeunes y resteront pour y travailler et nous ferons face à l’exode urbain. Nous assisterons au développement du secteur primaire et secondaire et le problème de chômage sera un vieux souvenir.
L’exemple de la cite bénite de Touba
Certes, Touba a bénéficié des prières formulées par Serigne Touba dans la quête du bonheur des deux Mondes- Matlabul Fawzeyni. Une des prières formulées est « fais affluer tout ce qui est bien-être et bienfait du patrimoine des six côtés de la planète vers ma demeure la cité bénite de Touba ». Nous pouvons nous inspirer de la réussite économique de cette cité pour en faire autant dans les autres communautés rurales du pays. Fondée en 1888 par Serigne Touba, la ville de Touba est méconnaissable de nos jours. On y trouve des centres commerciaux dans tous les coins de rue, les succursales de presque toutes les banques de Dakar à cause du boom économique qui y prend place. Avec deux millions de personnes, c’est la communauté rurale la plus riche du pays. Si le gouvernement avait une vision économique qui s’appuie sur le secteur agricole et qu’il y ait des industries à travers le pays, pensez-vous que les jeunes penseront à quitter leur terroir ? On trouve un modèle de développement endogène à Touba sans perdre nos valeurs ni avoir à nous endetter d’une manière excessive pour nous développer. Si malgré le manque d’infrastructures à Touba et le problème d’assainissement, la cité arrive à être la deuxième ville économique du Sénégal après Dakar, cela montre la réussite de leur modèle économique. La discipline, la quête du savoir et le travail sont les piliers de la réussite économique. Il est temps que le gouvernement s’inspire de ce modèle et de développer le Sénégal en passant par le secteur agricole et tout le secteur primaire, de créer des entreprises pour l’emploi des jeunes. On a tout essayé depuis l’indépendance et ça ne marche toujours pas donc n’est-il pas temps d’adopter le modèle économique de Serigne Touba ?
Sonko va dans le même sens, avec sa fougue de jeune et les petits moyens dont il dispose, d’où sa percée rapide.
(Merci, je ne cesse de le crier, B.Justin NDiaye l’aborde aussi ) Après 1/2 siècle d’échec et épuisé tous les systèmes politiques occidentaux, Russes, Asiatiques, pouquoi ne pas tenter les fondamentaux du Système Mourides? Capacité de mobilisation volontaire, Patriotisme, bonne gouvernance, transparence, goût du travail, discipline, respect et des démos de réussites.. All-in-one. Avec quelques adaptations, pourquoi chercher plus loin?
N importe quoi
Mais ce que ,je ne comprends pas la ,la majeur partie de la diaspora ,est mouride.
Quel que soit le modele ÉCONOMIQUE,LES PRIÈRES, le vouloir du développement économique
Ne peut se faire que par des hommes dignes
Avoir des dirigeants indépendants
-des politiciens véridiques
-l’amour et l’intérêt du peuple d’abord avant l’intérêt des amis et la famille
La maladie du Sénégal est très grave
Les politiciens,les griots,les marabouts,et les coalition politiques le président et sa famille ne défendent que leurs intérêts
Le cas du mouridisme est très simple travailler le digeul
Ce qu’il demande pour adiyi cheikh Bamba personne n’ose détourner
Mais un vrai pauvre depuis ses descendants est un pauvre jusqu’au jour qu’il devient président il prend l’argent il distribuer partout
Et devient multimillionnaire en 5ans ce pays ne peut se développer
Jettez un coup d’oeil derrière 10ans ceux que ne pouvaient payer leur ticketde restaurantà l’universté roulen maintenant dans des voiti4×4
Ce que Senghor et Ps nous appris
Ceux ne sont pas les modeles qui nous manquent
C’est d’avoir du Sénégal digne pour développer le pays
Les Sénégalais ont tout
POUR LA POLITIQUE LA DÉMOCRATIE THIERNO SOULEYMANEBAAL
POUR L’ÉCONOMIQUE CHEIKH AHMADOU BAMBA
POUR L’ENSEIGNEMENTS ET HAUTE ÉTUDES EL MALICK SY
POUR DIPLOMATIE BAYE NIASSE
POUR LE CORAN ET SUNNA THIERNO MAMADOU SEYDOU MADINA GOUNASSE
RIEN NE MANQUE LE SÉNÉGALAIS POUR FAIRE DÉVELOPPER SON PAYS
CE QUI MANQUE AU SÉNÉGALAIS C’EST D’AVOIR DES HOMMES DIGNES,HONNÊTES POUR FAIRE DÉVELOPPER LE PAYS
A BONENTENDEURSALUT
Je souscris à 100 pour cent. Il faut que tous les grands projets soient conduit par le khalif
Je crois que le khalif doit maintenant comme il l’a commence attaquer l’education et la formation des jeunes en construisant des ecoles de qualite partout au senegal ou sortiront des hommes et femmes bien eduques dans l’slam et les sciences nouvelles capables de pouvoir diriger ce pays avec bcp d’ethique et de morale
Belle contribution
Tout fit mais les complexes sont un frein
Il faut que nos governants aient le courage et la volante d applique le modele mouride pour que le senegal puisse emerger sur tous les plans
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