« Le MH370 a coulé totalement intact », selon un expert

« L’appareil de la Malaysia Airlines est resté à la surface de l’eau avant de couler, totalement intact, dans les profondeurs de l’Océan Indien ». C’est l’avis de l’expert en satellites malaisien Zaaim Redha Adbul Rahman, cité par l’agence de presse malaysienne Bernama.

Zaaim Redha Abdul Rahman s’appuie sur l’état du débris retrouvé au large de l’île de La Réunion. Pour lui, le fait que le flaperon soit aussi bien conservé est une indication sur ce qu’il s’est passé le 8 mars 2014, quand l’avion a mystérieusement disparu. « Quand le MH370 est tombé à court de carburant, l’appareil a lentement perdu de l’altitude avant d’amerrir en douceur.

C’est pour ça que je pense que le Boeing est encore intact. »

Zaaim Redha a notamment été impliqué dans les analyses des données des satellites pour retrouver la trace du vol de la Malaysia Airlines. « Le flaperon était à peine endommagé et il était recouvert de balanes. L’apparence de ce morceau d’aile laisse penser qu’il n’a pas été retiré de l’avion de manière brutale. »

L’expert en aéronautique australien, Neil Hansford, avait dressé le même constat à la découverte du débris. « Cela démontre que l’avion a atteint l’océan d’une façon contrôlée », disait-il à l’AFP. « Lorsque les moteurs ont touché la surface, ils se sont détachés et ce morceau se trouvait directement derrière l’un des moteurs. »

« La pièce s’est détachée sous l’eau »

Pour appuyer sa théorie, Zaaim Redha rappelle que lors de l’accident de la Germanwings, on avait retrouvé énormément de petits débris. Or, si le MH370 s’était écrasé, il aurait inévitablement laissé des traces lui aussi, même dans l’eau.

En 2009, un appareil de l’US Airways avait réussi un amerrissage sur l’Hudson River au coeur de Manhattan à New York. L’avion était resté à flot pendant quelques minutes, avant de couler. « Il est possible que le MH370 ait coulé depuis longtemps, avant que le flaperon se soit détaché tout seul lorsqu’il était sous l’eau », conclut l’expert malaisien.

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