Le jour où Abdou Diouf a échappé à la mort

Arrêtons-nous sur un jet des bonnes feuilles du livre, « Abdou Diouf, Mémoires », la mort. Autrement dit le jour où il a échappé à la mort.

«Si j’en avais eu une première perception issue de ma culture traditionnelle et de mon éducation à Saint-Louis du Sénégal au temps de mon enfance, c’est bien depuis un jour cruel d’août 1960 que j’ai vraiment ressenti et mieux compris ce qu’est le fatum, je veux dire le destin. En effet, au terme de ma formation à l’École nationale de la France d’outre-mer à Paris, n’eût été un ami qui me persuada de ne pas rallier Dakar en avion mais plutôt par bateau, je ne serais plus de ce monde depuis le 29 août 1960! Et comme nul ne meurt qu’à son jour, il est évident que ce jour n’était pas le mien. C’est cela aussi, le destin. L’avion est rapide et, au regard de mon empressement à me retrouver parmi les miens au Sénégal, le bateau me semblait un trop long périple, car, après le train ralliant Paris à Marseille, il me fallait encore cinq jours de voyage avec une escale à Casablanca. Jeune breveté d’une prestigieuse école, j’avais hâte de rejoindre ma famille et mes amis, et de me mettre au service de mon pays. Mon premier mouvement, tout naturellement, fut de prendre la voie des airs. C’est mon ami Habib Thiam qui, avec sa force de persuasion habituelle, me fit changer d’avis. Je me résolus donc à prendre le Lyautey avec lui, son épouse et ses deux enfants. Son frère Mohamed Thiam, connu sous le nom de «Baba», ne se laissa pas convaincre et opta pour l’avion. En pleine mer, quand nous parvint la nouvelle alarmante d’un avion qui s’était abîmé au large de Dakar, nous priâmes pour que ce ne fût pas celui que devait prendre Baba. C’est du bateau, alors qu’il venait à peine d’accoster, qu’Habib Thiam interpella ses parents qui l’attendaient sur le quai, et nous eûmes la tristesse d’apprendre que son frère était bien dans l’avion et qu’il n’y avait aucun survivant. Peut-on échapper à son destin, à son fatum ? Assurément non !»

3 COMMENTAIRES
  • nabdiouf

    mon president c est dieu qui en est decide comme ca .il avait decide que vous serai notre president de la replublique et nous somme fier de vous vous avez ete in president digne noble exceptionnel nous somme fier de vous que Dieu vous protege longue vie sante de fer

  • dougo

    koi k tu puisse dire t un faux 19 ans au pouvoir il fallait k le peuple se souleve pour te virer du piuvoir. je me rappelle encor comme si ctait hier de tes flayers avec des images montées de toutes pièces comme si t’avais fait quelque chose pour le peuple. tout ce que ta fais c de maintenir le senegal dans la pauvreté aussi longtemps que ta pu. t une honte pour l’Afrique

  • ndiaye

    Wade omouin ilafes qeleqe chose mais lui jero jero jero plupevre weye c’est triste pour le peuple qui la fait confiance

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