Le Ghana parmi les leaders pour l’adoption de l’IA en Afrique… Découvrez pourquoi !

Le Ghana parmi les leaders pour l’adoption de l’IA en Afrique… Découvrez pourquoi !

Le Fonds monétaire international (FMI) positionne le Ghana comme l’une des économies de marchés émergents les mieux préparées à l’adoption de l’Intelligence artificielle (IA).

Dans un récent rapport sur l’Indice de préparation à l’IA (AIPI), le FMI souligne que le Ghana est bien placé en termes d’infrastructure numérique, de capital humain, de politiques du marché du travail et d’innovation. Le tableau de bord AIPI suit ces économies en évaluant leur préparation à l’IA à travers 174 pays.

Chaque dimension de l’indice (infrastructures numériques, capital humain, politiques du marché du travail, innovation numérique et intégration économique, réglementation et éthique) est calculée comme la moyenne de ses sous-composantes normalisées. L’indice de préparation à l’IA en résulte, sur une échelle de 0 à 1. Ce calcul couvre 32 économies avancées, 56 économies de marchés émergents et 37 pays à faible revenu.

Avec un score de 0,43, le Ghana se classe troisième parmi les économies de marchés émergents, derrière le Kenya (0,45) et le Rwanda (0,44).

Cité par le Daily Graphic, le FMI mentionne que l’Afrique du Sud est le pays africain le mieux préparé à l’adoption de l’IA avec un indice de 0,5. À l’inverse, le Nigeria figure avec un indice de 0,34 sur la liste des pays non préparés, en dépit de sa récente stratégie en matière d’IA et du lancement de son premier modèle multilingue à grande échelle (LLM) en avril.

Le rapport du FMI précise que, bien que l’IA puisse améliorer la productivité, stimuler la croissance économique et augmenter les revenus, elle présente également des risques importants. Une étude menée en janvier par le FMI révèle que l’IA pourrait menacer 33% des emplois dans les économies avancées, 24% dans les économies émergentes et 18% dans les pays à faible revenu.

Toutefois, le rapport note aussi que l’IA possède un énorme potentiel pour améliorer la productivité des emplois existants, en tant qu’outil complémentaire, et pour créer de nouveaux emplois, voire de nouvelles industries.

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