Le Forum social sénégalais : Plaidoyer pour l’affirmation de l’Afrique
Le FORUM SOCIAL SÉNÉGALAIS, membre du GROUPE FRANCOPHONE DU RESEAU UE/AC, organise un atelier d’élaboration et de formulations de propositions et de recommandations, ces 18 et 19 Septembre 2019, à DAKAR, à l’hôtel Good RADE. En partenariat avec la Délégation de l’Union européenne à Dakar et le Gouvernement du Sénégal, le Forum a vu la participation d’un représentant de l’Assemblée nationale, Mamadou Diop Decroix, la présidente du Conseil économique, social et environnemental, Madame Aminata Touré, Alioune Tine, entre autres…
L’Accord de Cotonou en cours de révision…
L’Accord de Cotonou qui formalise les relations de coopération entre l’Union européenne et les pays ACP (Afrique- Caraïbes et Pacifiques), qui a été signé le 23 juin 2000 à Cotonou, au Bénin, est en cours de révision. C’est bien cet Accord qui porte les Accords de Partenariat Economiques (APE), qui ont été négociés pendant deux rounds. La révision en cours depuis quelques mois, permettra aux deux parties, d’envisager et d’adopter au besoin des mutations ou modifications dans les termes de l’Accord et cela sur différents points. Les Organisations de la société civile des pays UE/ACP, ont fortement contribué en son temps, au processus de négociation. C’est dans cet esprit qu’il est recommandé au sein du Réseau ACP du Groupe Francophone, de prendre aussi part au nouveau processus de révision.
La plaidoirie de Mimi Touré…
« Cette question qui nous réunit aujourd’hui est importante puisqu’il s’agit de développer des programmes de coopération multilatérale avec un acteur important qui a des relations historiques avec nos pays. L’accord de Cotonou, qui arrive donc à expiration est en cours de négociation. Il faut rappeler qu’il est le cadre général qui a régi les négociations entre les pays de l’Union en 79 pays, dont 48 se trouvent en Afrique Subsaharienne. Cette coopération repose essentiellement sur 3 piliers : la coopération au développement qui est une préoccupation essentielle pour nos pays; la coopération économique, évidemment il ne saurait y avoir de développement économique et social sans le développement économique. Et évidement le développement, la démocratie, les droits humains, d’une manière générale… « , a réagi Madame Aminata Touré.
Elle a tenu à revenir sur un élément nouveau, dans le contexte qui est la zone franche économique africaine qui, selon elle, est l’aboutissement d’un grand processus qui vise à intégrer l’Afrique sous la forme d’un marché commun. » Et tous les accords qui seront pris devront également s’inscrire dans une dynamique de renforcement de la zone africaine « , un élément qu’elle verse dans la corbeille de réflexion et dans les accords à venir. Elle a aussi soulevé un second élément de réflexion. Celui de tenir compte dans les accords des objectifs respectifs de développement économique.
» Le Sénégal est dans une courbe ascendante de croissance économique. L’accord devrait pouvoir garantir le maintien d’une croissance constante, avec la prise en compte de nos entreprises, des petites et moyennes entreprises. L’accord devrait également favoriser l’emploi de notre jeunesse et je crois que c’est sous ces angles là que nous devront tester le fameux principe win-win auquel nous adhérons tous… » Ce, pour verser nos pays dans une courbe irréversible de développement en tenant compte de l’environnement.
Rôle de la société civile…
Pour sa part, Miniane Diouf, en tant qu’acteur de la société civile, est revenu sur l’importance de leurs avis et points de vue pour « constituer un document d’avis de la société civile et de les remettre au négociateur en chef qui se trouve être le ministre des Affaires étrangères du Togo mais en passant, bien sûr par l’Etat du Sénégal, à qui nous remettrons ces conclusions avec l’UE. Pour que ceux qui négocient ne puissent pas avoir seulement une position étatique formelle et classique mais aussi avoir, pourquoi pas des avis… »
L’Afrique à la conquête du marché européen… Pourquoi pas?
» Pour nous, s’il y a un nouvel accord entre l’Afrique à l’UE et les pays Acp, immanquablement, cet accord doit prendre en compte des intérêts des africains. Et qui aujourd’hui se résument en de nombreux défis comme celui de la migration, de l’emploi, des défis donc de commerce et d’échanges égalitaires entre le marché européen et le marché africain. Parce qu’il n’est plus question que nous continuions à être les ‘Souks’ (Subalternes) de qui que ce soit, mais que nous soyons un marché égalitaire ouvert au reste du monde dans lequel nous mettons nous-mêmes nos produits… Vous voyez comment, de plus en plus l’Afrique est ouverte au marchands et commerce extérieur. Je ne vais pas rappeler l’affaire de Auchan… Pourquoi pas que les jeunes africains puissent aller s’installer en Europe pour faire leur business, autant on le fait faire à d’autres européens sur le continent Africain… Autant aussi, il doit être possible, pourquoi pas, aux jeunes femmes, aux jeunes agriculteurs puissent avoir la capacité, être renforcés, accompagnés, soutenus par nos Etats pour aller dire: ‘pourquoi pas, aussi exploiter le marché européen… «
» Le Sénégal est dans une courbe de croissance économique « . En tout cas les populations ne récoltent pas les bénéfices de cette pretendue croissance. Il suffit de voir les actualités. Blablabla rek
Comment peut on parler de développement quand ont se permet de signer avec des multinationales européenne des contrats sans tenir compte des intérêts du Sénégal avec des magouilles a la clé comme l’affaire TiMIS un endetté a hauteur de 7000 milliards et qu’on emprisonne a tout azimut on nous parle de démocratie bravo