Le Cusems fustige le dilatoire du Gouvernement… qui risque d’hypothéquer l’année scolaire

Le Directoire national du Cusems, qui s’est réuni samedi dernier, a constaté pour s’en désoler que «le Gouvernement, après s’être engagé à respecter enfin ses engagements pris antérieurement, renoue avec un dilatoire dont les conséquences risquent d’hypothéquer l’année scolaire».

Dans le communiqué rendu public ce mardi, les camarades de Abdoulaye Ndoye fustigent les lenteurs dans la matérialisation des points d’accord consignés dans le procès-verbal signé avec le Cusems.

Fidèle à sa démarche proactive, poursuit le communiqué, «le Cusems alerte l’opinion publique et s’interroge sur le mutisme des médiateurs qui avaient promis eux-mêmes de faire du monitoring afin que les accords soient scrupuleusement respectés. Si ces retards incompréhensibles persistent, le gouvernement portera l’entière responsabilité de perturbations dont l’école n’a assurément pas besoin, au moment où on s’achemine vers les évaluations de fin d’année. Le Directoire invite tous les professeurs à se mobiliser pour exiger du gouvernement le respect des accords signés et la satisfaction de leurs revendications légitimes».

Et le Cusems de rappeler  quelques points d’accords non encore respectés par le Gouvernement. Il s’agit, entre autres, des 3515 actes promis au plus tard pour le 30 avril, et qui ne sont toujours pas disponibles, du pré-rapport de l’étude sur le système de rémunération et de motivation des agents de l’Etat qui n’est toujours pas partagé, de la non-communication sur la formation diplômante.

Et but not least, au 09 juin 2015, ajoute Abdoulaye Ndoye, secrétaire général du Cusem, «bon nombre de collègues contractuels n’ont pas encore perçu leur salaire. La restitution des sommes ponctionnées ordonnée par le chef de l’Etat, n’est toujours pas effective. C’est à croire que pour certains hauts fonctionnaires, sa parole est sujette à question».

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