Le bassiste Richard Bona, naturalisé américain, déchire son passeport camerounais et interpelle Paul Biya
Le célèbre bassiste Richard Bona, naturalisé américain depuis plusieurs années, fait un pas de plus dans sa rupture avec son pays d’origine, le Cameroun. Dans une vidéo diffusée, le 17 mars, sur les réseaux sociaux, on le voit détruisant son passeport camerounais et proférant des critiques sévères contre le pouvoir de Yaoundé. Dans cette vidéo de près de 25 minutes qui n’a manqué de faire réagir, l’artiste est particulièrement amer.
Dans la vidéo soigneusement mise en scène et diffusée sur les réseaux sociaux, Richard Bona raconte qu’il était en train de faire ses valises en vue d’un voyage en Afrique, lorsque soudain il est tombé sur un vieux document de voyage. « Et qu’est-ce que je retrouve au fond au carton ? » Bah tiens ! (…) Ils peuvent maintenant venir chercher la carcasse de ce passeport, je vais jeter tout ça à la poubelle. »
« Mon passeport avec la photo de quelqu’un d’autre »
Le passeport qui est ainsi fiévreusement déchiré, les pages arrachées les unes après les autres, c’est un de ses anciens passeports camerounais. Le bassiste se remémore alors une mésaventure vécue avec ce passeport quelques années plus tôt pendant un de ses voyages. Où son passeport camerounais avait trafiqué.
« En fait, ils prenaient mon passeport, mettaient la photo d’un ‘’fake man’’. On lui donne le passeport, je ne sais pas comment il s’est arrangé, qui donnait quoi, à qui. Tout ce que je sais, c’est que j’ai retrouvé mon passeport avec la photo de quelqu’un d’autre, avec mon nom et tous les visas bien évidemment qui sont encore valables ».
La vidéo a suscité un flot de réactions, entre incompréhension et indignation, mais beaucoup y ont vu aussi de la constance de la part de l’artiste né camerounais, mais ayant aujourd’hui acquis la nationalité américaine et plus récemment ghanéenne et dont les rapports ne cessent de se distendre avec le pouvoir de Yaoundé dont il est devenu l’un des plus acerbes critiques.
Pourquoi tant de critique contre un artiste qui est plus Camerounais que Biya, le vieux petit suisse de Yaoundé ? C’est ce même régime qui refuse la double nationalité à des Camerounais de la diaspora en fonction de s’ils le soutiennent ou pas. C’est ce même régime qui a rapatrier un autre célèbre Camerounais, l’ écrivain Patrice Nganang, vers les USA, lui disant étranger dans le pays de ses ancêtres, en bon maître vendeur d’ Africains en esclavage. Ce régime qui lui a refusé de rentrer au Cameroun pour enterrer sa mère. Vous parlez de quoi là ? Il a déchirer un bout de papier, c’est pire que ce que Biya et son régime terroriste font aux ressortissants Camerounais ? Même le corps d’Ahidjo est encore au Sénégal. On soutien trop les dictatures en Afrique. Ce régime se comporte en propriétaire de notre pays et faut absolument tout faire pour finir avec eux. Ils ne sont pas propriétaires de notre pays. Bona est dans son droit. C’est son passeport qu’il a payé trop cher d’ailleurs même.
Oust qu’il débarrassée le plancher. Celui là ne nous intéresse pas. Nous avons des camerounais de la diaspora positive, lui n’apportait rien au Cameroun. Voilà quelqu’un qui se dit grand et qui n’a pas pu construire une maison pour sa maman qui vivait dans une misère qui ne disait pas son nom tsuuip.
Voilà votre mentalité. Au lieu d’argumenter sur la pertinence ou pas de ses critiques contre le régime et les motifs de ses actes, tu cherches à le m’attaquer sur des hors sujets. Tu te souviens trop de la misère des Camerounais encore en vie? Tu en fais quoi ? Ce monsieur a élevé plus le nom du Cameroun dans le monde que Biya, qui n’est qu’un autre vieux dictateur terroriste de la Françafrique.
as I learn more about the political situation, I am feeling myself sharing the sentiments you expressed. I am an American of Mediterranean ancestry, for perspective.
Il n’a qu’à aussi briser sa guitare et à déchiqueter le son acte de naissance. Ça ne fera point de lui un américain de souche. Pauvre de lui !
Le président du cameroun n’est pas le cameroun.
Les trafiquants d’identité sur un passeport égaré par un propriétaire ivre ne sont pas forcément camerounais.
Si on éprouve le besoin d’avoir plusieurs passeports c’est qu’on n’est pas net.
Être naturalisé américain n’empêche d’aller en enfer sur terre:attention au faux pas qui est monnaie courante aux usa.
A bon entendeur,salut d’Afrique!
Copier coller d’un article RFI.
Prenez la peine de réadapter le contenu.
Évitez la paresse intellectuelle!