Laurent Gbagbo sur les coups d’Etat au Mali, Guinée et au Burkina-Faso

A l’occasion des 100 jours marquant la naissance de son parti PPA-CI, l’ancien président ivoirien est revenu sur les faits marquants de l’actualité sur le continent Africain, notamment les coups d’Etat et les sanctions de la CEDEAO.

Pour marquer les 100 jours de son parti le PPA-CI, Laurent Gbagbo commente l’actualité africaine. Pour lui, « les périls sont nombreux ». Parmi eux, il note qu’ « Il y a le péril de la non-démocratie ». Qui entraîne forcement des remous dans plusieurs pays. A cet effet, Laurent Gbagbo parle de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso, sans les citer. Mais l’allusion est assez claire au vu des derniers événements qui se sont succédé.

« Nous voyons aujourd’hui, dans la sous-région, la résurgence des coups d’Etats mais à l’intérieur même du pays, en dehors de la résurgence des coups d’Etat, nous voyons des façons de gouverner qui ne conviennent pas au plus grand nombre. Or, un Gouvernement n’est légitime, n’est crédible que quand il travaille pour le plus grand nombre » , a dit Laurent Gbagbo, dans son discours retransmis en direct sur le site de son parti.

Le Professeur d’histoire explique qu’« au moment où les Grecs ont créé le concept de la démocratie, il signifiait et il signifie encore le gouvernement du peuple, le pouvoir du peuple. Il y en a qui ont donné plusieurs sens, le gouvernement du peuple, pour le peuple, par le peuple mais c’est pour la population ». Dans l’esprit de Laurent Gbagbo, il y a certes des coups d’Etat qui reviennent, mais il y a aussi des dirigeants qui ne sont pas démocrates et qui abusent du peuple.

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire