Le Premier ministre Ousmane Sonko a effectué ce matin une visite à Touba, accompagné du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye. Cette visite s’inscrit dans le cadre des préparatifs du Grand Magal. Le chef du gouvernement a d’abord inspecté plusieurs chantiers, dont des installations d’urgence, avant de procéder à l’inauguration d’un nouveau forage d’une capacité de 250 m³/heure.
La délégation s’est ensuite rendue à l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim, où se tenait une Journée scientifique en partenariat avec le Comité d’organisation du Grand Magal et le Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’Éducation et la Formation. Dans son allocution, Ousmane Sonko a insisté sur l’importance de valoriser les valeurs culturelles nationales. Il a notamment souligné que l’un des axes majeurs de l’action gouvernementale consiste à promouvoir l’enseignement dans les langues nationales.
« Tous les grands pays enseignent dans leurs langues. Il n’y a qu’en Afrique qu’on tente de former des citoyens avec des langues étrangères. Résultat : nos enfants doivent tout reprendre à zéro à l’école élémentaire, alors qu’ils pourraient apprendre bien plus rapidement dans leur langue maternelle », a-t-il déclaré.
Bravo Monsieur le Premier Ministre. Le MEN est déjà dans cette direction avec le programme MOHEBS qui en application dans 13 académies. Cependant sans son financement souverain par l’état sa pérennité sera toujours dans l’incertitude. Je vous suggère de prendre des décisions fortes pour que son financement soit assuré par le budget consolidé d’investissement de l’état su Sénégal au moins à deux tiers. Sans les langues premières des apprenants aucune équité ni justice dans notre système éducatif. Et leurs performances en souffriront toujours
Les langues nationales à l’école produiront des individus d’un niveau pire que nos dirigeants actuels. Des langues non codifiées ou en tout cas dont 98% de la population ignore sa codification, limitées par leur vocabulaire pauvre en mots.