Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a inauguré vendredi dernier le centre d’excellence pour la biodiversité et les écosystèmes en Afrique de l’Ouest. Cet établissement vise à améliorer la prise de décisions grâce à des données scientifiques fiables.
Sous la présidence de Daouda Ngom, le centre d’excellence pour la biodiversité et les écosystèmes en Afrique de l’Ouest a été lancé le vendredi 12 juillet. Le ministre a indiqué qu’il s’agit d’une continuité de l’observatoire pour la biodiversité en Afrique (2019-2024). Cet observatoire facilite la gestion des données et des informations nécessaires pour améliorer les connaissances et les capacités en matière de planification, de prise de décisions pour les aires protégées, ainsi que les opportunités de financement pour des actions locales spécifiques.
Daouda Ngom a précisé que l’objectif principal du centre d’excellence est d’assurer une gestion durable des écosystèmes en Afrique de l’Ouest tout en contribuant au bien-être des communautés locales. Il a également souligné l’importance de la mise en place de ce centre face à l’érosion croissante de la biodiversité en Afrique. Le centre servira d’outil de partage de données scientifiques, facilitant ainsi la prise de décision par les pouvoirs publics.
Principalement, le centre vise à utiliser de meilleures connaissances et données scientifiques pour développer les capacités nécessaires au soutien des politiques et des décisions concernant la conservation et la valorisation durable de la biodiversité et des aires protégées dans la sous-région. Le financement du centre, d’un montant de huit millions d’euros, est assuré par l’Union Européenne.
Jean Marc Pisani, chef de délégation de l’Union Européenne au Sénégal, a rappelé qu’un million d’espèces animales et végétales risquent de disparaître dans les prochaines décennies, selon le dernier rapport de la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, soulignant ainsi l’urgence de prendre des mesures en faveur de la protection de l’environnement.
Le centre d’excellence regroupe les 15 pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ainsi que la Mauritanie et est prévu pour une durée de quatre ans, dans le cadre du programme Biopama II (2019-2024).
