Hormis le parcours élogieux de Macky Sall d’avoir occupé des postes stratégiques du régime de Wade avant d’être président de la République, pour éviter la malédiction du pétrole et du gaz au Sénégal, donner la gestion de ces ressources naturelles à quelqu’un qui a acquis des connaissances en la matière, le Chef de l’Etat semble être l’homme qu’il faut à la place qu’il faut !!!
Pour un président idéal, on ne pouvait pas rêver mieux, celui qui a été ministre d’État, des Mines, de l’Énergie, de l’Hydraulique, de l’Intérieur, des Collectivités locales, Premier ministre, président de l’assemblée Nationale avant de devenir président de la République du Sénégal. Il fût directeur général de la société des pétroles du Sénégal (Petrosen), dans laquelle il occupait le poste de chef de la division Banque de données pendant plusieurs années et conseiller spécial, chargé de l’Énergie et des Mines de l’ex-président de la République Abdoulaye Wade, suffisant pour dire que Macky Sall est l’homme de la situation. Et pour preuve, le destin a fait que c’est sous son magistère que le pétrole et le gaz aient été découverts un peu partout comme par miracle.
Ayant de multiples compétences, il peut aller aux négociations avec les multinationales qui sont intéressées par nos ressources pétrolières et gazières. Au delà des clivages politiciens stériles et incapacitants et bien au delà du comité d’orientation stratégique, pas besoin de consensus national fort et stable, il peut réfléchir tout seul, décider tout seul et gagner tout seul. Il a déjà mis en place la politique de la «Bourse familiale» et la «Couverture Maladie Universelle» qui financent l’amélioration de la capacité de produire des ressources humaines de qualité, par les familles vivant en dessous du seuil de pauvreté, en améliorant l’éducation et la santé de leurs enfants.
Plus besoin de polémiquer sur le post-pétrole, le président sait bien préparer avant la venue du pétrole, si les premiers barils tomberont et qu’on reçoit les premiers revenus, il saura ce que l’on en fera. Non seulement, il créera des emplois, mais aussi des écoles, instituts et universités qui n’existent pas encore et qui contribueront à l’élévation du niveau de vie et du bien- être des citoyens.
Allah, dans sa miséricorde, lui donnera la possibilité de le faire.
Depuis l’indépendance, nous avons vécu sans pétrole ni gaz, faisant face à d’insondables défis, mais manifestant une remarquable résilience. Nous avons vécu dans la pauvreté jusqu’à l’arrivée du
«sauveur» avec son Plan Sénégal Emergent(PSE), même si nous avons toujours la faculté et le libre arbitre pour choisir ce qui est bien et de tracer notre propre voie, pour une fois, faisons-lui confiance.
C’est à l’horizon 2021 que l’exploitation pétrolière et gazière devrait débuter au Sénégal, le pays peut bien éviter «la malédiction des matières premières» si on laisse la gestion dans les mains de
l’ingénieur géologue, géophysicien formé à l’Institut des sciences de la terre (IST) de Dakar, puis à l’École nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM) de l’Institut français du pétrole (IFP) de Paris, ex-PDG de Petrosen, le bon choix,«l’envoyé de Dieu»…
Par Serigne Babacar Dieng