« L’Afrique ou le grand écart entre les gouvernants et administrés… »

Aujourd’hui, il est d’urgence, car c’est une grande nécessité qui s’impose, que les gouvernants changent d’angle de vue dans leur relation avec les gouvernés ou se dictent des normes qui les imposent de mieux cerner leurs relations entre eux et le peuple.

Pensant que le peuple ne comprend rien de leurs micmacs, de leurs gymnastiques trompeuses et non avenantes, nos gouvernants continuent dans leurs pratiques féodales de leur gestion des affaires de la cités.

Nos élites dépassées, au lieu de faire face aux grands défis de l’heure, continuent de piétiner le bas peuple. Ils sont dépassés. C’est émouvant. L’Afrique souffre. La solution est dans les mains des populations et les élites dépassés  fouillent dans les débris des portes  de sortie qu’ils ne trouvent pas.

S’ils veulent l’émergence de ce pays ils doivent apprendre à faire avec la réalité de nos pays respectif. S’ouvrir c’est bien mais ne pas se départir de ce qui nous fait, notre africanité, notre culture, nos valeurs respectives, sont autant de préalables à notre progrès.

Les constituons des pays africains doivent régler ce problème d’écart entre gouvernés et gouvernants. Il ne sert à rien de doter un pays d’une Constitution très élaborée et progressiste si elle peut être violée sans conséquence majeure et si les citoyens n’ont aucun moyen de défendre leurs droits constitutionnels.

Par Cheikh Ibrahima Diallo (PJD)

 

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