La réflexion sur les mécanismes idéologiques du processus par lequel le continent noir doit se libérer et aspirer à un développement passe inévitablement par un changement de mentalités.
Le problème de l’Afrique est plutôt endogène et ce n’est pas avec des idées saugrenues, révolues et démodées que nous allons bâtir une Afrique forte et unie qui reocuvre sa vraie indépendance.
Mais avant, pour faire de tous ces atouts des facteurs de réussite effective, l’Afrique a besoin d’un sursaut collectif et qu’elle cesse surtout de « dormir sur la natte des autres ».
L’Afrique se trouve, avec l’arrivée brutale de cette pandémie du coronavirus, à un tournant de son histoire politique, économique et sociale. Malgré le bilan contrasté de la construction de l’État et des sociétés, le bilan des Etats rappelle le long chemin à parcourir pour l’émergence économique, politique et sociale du continent.
L’Afrique doit donc être debout plus que jamais pour prendre son destin en main. Son émergence ne dépendra que de la participation de tous ses fils. Aucune arme biologique ne devra pouvoir nous arrêter ni nous replonger dans notre passé d’esclavage ou de traite négrière. C’est seulement cela qui nous évitera une néocolonisation qui est déjà en marche.
CheikH Ibrahima Diallo, S/G PJD