La terrible machine médiatique du PDS (Par Emmanuel Desfourneaux)*

Bonjour, puis-je parler à Me Wade ? Bien sûr, attendez un instant que je vous mette en relation.

Les minutes passent. Pendant ce temps, une sonnerie retentit à Doha. Karim ! Machin truc chouette veut parler à Me Wade. La réponse est sans appel : Pas question !

Après 5 longues minutes interminables, Machin truc chouette se fait éconduire sous prétexte que Me Wade est présentement indisponible.

Le lendemain, les journaux gracieusement payés titront que Me Wade refuse de parler à Machin truc chouette. Il est désavoué.

Il faut donc lire entre les lignes. La vérité d’un journal est loin de décrire les faits réels notamment si derrière il y a une manipulation orchestrée.

Dans le cas présent, la plainte n’est pas l’idée de Me Abdoulaye Wade. C’est un avocat chevronné. Il connaît mieux que quiconque le principe du contradictoire, un élément central d’un état de droit.

Je ne peux un seul instant concevoir que Me Wade se contenterait d’un réquisitoire à charge. Dans sa grande sagesse, il aurait besoin d’entendre la partie accusée. En l’espèce, il n’en fut rien.

Où sont passés les principes des libéraux ? Comment faire la guerre au président Macky Sall en particulier pour non respect de la présomption d’innocence dans l’affaire judiciaire de Karim Wade, tandis qu’au sein du PDS on jette en pâture l’un des leurs sans garantir les droits basiques de la défense.

La plainte ou la menace de celle-ci est devenue une arme politique au sein du PDS: elle intervient pour établir un rapport de force et de terreur. Elle vise à faire plier les récalcitrants : à les faire démissionner ou alors à les rendre aphones. Bonjour la démocratie !

Au lieu de se mettre autour d’une table et de discuter des contentieux (d’ailleurs on se demande à quoi sert le secrétariat des conflits !), on élimine, on élimine… À la fin, il restera qui ?

En réalité, Me Wade est soit dans l’ignorance de ce qui se passe dans son parti, soit dans l’instrumentalisation pernicieuse. Dans les deux cas, Me Wade n’est plus libre de son appréciation.

4 COMMENTAIRES
  • Cheikh Mbacke Diop

    un nom est toujours prédestiné ( desfournaux) ,a lire votre misérable article je me demande de quoi vous êtes spécialiste en tout cas pas d’analyste politique . retourner a l’école , peut être vous ferez mieux ,sinon votre papier est vraiment vide comme analyse

    • Ndiaye

      Ce mercenaire avait disparu

  • Mot diakhle

    Karim qu est-ce qu’il fait à Doubai qu est-ce qui l empêche d aller en France ne serait ce que en weekend pour voir sa famille peut être on lui a confisqué le passeport ou il a peur d y aller des dossiers judiciaires l attendent ? Personne ne sait en tout cas si Macky Sall peut l empêcher de venir au Sénégal
    Il ne peut pas lui fermer les portes de la France terre de ses ancêtres

  • Ndiaye

    Pds la chose de Wade qu’il veut léguer à son fils ceux qui sont nobles et n’acceptent pas on les dégage Bara a été bien naif

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