La ministre des Pêches, Dr Fatou Diouf, annonce une excellente nouvelle pour les pêcheurs sénégalais

Dans un communiqué, la ministre Senegalnaise des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires, Dr Fatou Diouf, a officiellement annoncé la signature d’un « important protocole de mise en œuvre de l’accord signé entre nos deux pays » .
« Désormais, nos pêcheurs peuvent aller pêcher en Guinée‑Bissau sans courir aucun risque », a affirmé Dr Diouf, saluant la signature de ce protocole avec son homologue bissau-guinéen, Mário Musante da Silva Loureiro. Ce nouvel accord offre aux pêcheurs artisanaux sénégalais un cadre légal renforcé, confirmant la volonté des deux États de réaffirmer leur coopération dans le domaine maritime.
La ministre a souligné l’introduction de « dispositifs innovants, dans l’optique de renforcer la solidarité et la fraternité entre nos deux peuples, tout en contribuant concrètement à leur développement ». Ces dispositifs visent notamment à moderniser les mécanismes de suivi des captures via des outils numériques et à faciliter la délivrance des autorisations.
Dr Diouf a tenu à remercier l’ensemble des acteurs impliqués : « J’ai été particulièrement touchée par l’engagement de nos experts, du corps diplomatique, des agents du département, et de tous les acteurs qui n’ont ménagé aucun effort pour aboutir à un compromis dans l’intérêt supérieur de la Nation ».
Elle a conclu : « Merci à tous les artisans de cette belle réussite » .
Contexte institutionnel et enjeux bilatéraux
- Cet accord s’inscrit dans la continuité de la convention de pêche maritime originelle signée à Dakar le 22 décembre 1978, et déjà revisitée par un protocole de février 2022. Lors de la réunion de février 2024 à Dakar, il avait été prolongé de trois mois avant de renouveler son cadre.
- À ce jour, jusqu’à 300 pirogues artisanales sénégalaises peuvent pêcher en Guinée-Bissau, dans la zone économique partagée.
- Cette initiative intervient dans un contexte marqué par des tensions autour des droits de pêche et de la souveraineté maritime, notamment entre les professions locales et les gouvernements.
- Un rapport critique dénonce un manque de compensation financière pour la Guinée-Bissau : « l’accord avec le Sénégal est plus politique que commercial », sans réciprocité réelle.
- Les pêcheurs industriels sénégalais capturent jusqu’à 1 417 tonnes de prises en 2022 dans le cadre du précédent protocole, avec des quotas portés à 144 navires pour 2024.
- L’absence de reconnaissance mutuelle des licences reste un point de friction, tandis que les armateurs bissau-guinéens demandent à bénéficier des mêmes conditions possibles au Sénégal
Il faut que le Gouvernement ait beaucoup plus d’ambition pour sa jeunesse. Les jeunes ont besoin de vivre de leur métier, le mieux que vous puissiez faire pour eux c’est de les organiser en coopérative, donnez leur des subventions à travers le FONGIP ou la DER ou au pres des structures bancaires pour qu’ils acquérir des équipements modernes pour devenir des entrepreneurs dans leur domaine d’activité. Si les choses continuent de la sorte ce serait une grande déception pour les jeunes sénégalais qui ont cru et se sont sacrifiés pour le PROJET qui, finalement ne voient pas trop grand pour eux.