Bonjour et bienvenue dans la matinale de Senego de ce samedi 17 août 2024. Aujourd’hui, nous vous présentons les articles les plus débattus de la nuit. Parmi les sujets au menu, nous parlerons du lancement de GAINDESAT-1A, des critiques de Thierno Bocoum sur la gestion budgétaire de Diomaye Faye et Ousmane Sonko, et de la préparation du transport pour le Grand Magal de Touba.
Ce soir, SpaceX a mené à bien le lancement de GAINDESAT-1A, le tout premier satellite du Sénégal, marquant une étape majeure pour le pays. Cet événement s’est déroulé dans la soirée, à partir de 18h30, et a pu être suivi en direct sur le site de SpaceX.
Le projet, initié en 2019 par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI), a été réalisé avec l’appui de l’astronaute Maram KAIRÉ. Son objectif est de propulser le Sénégal dans le cercle restreint des nations possédant leur propre satellite.
Le lancement de GAINDESAT-1A s’inscrit dans le cadre de la mission Transporter-11 de SpaceX. Cette mission utilise une fusée Falcon 9 pour transporter 116 charges utiles vers l’orbite terrestre basse. Le décollage a eu lieu depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie à 11 h 56, heure du Pacifique, avec plusieurs créneaux de lancement disponibles en cas de besoin.
La mission a été retransmise en direct, permettant au public de suivre cette avancée historique pour le Sénégal.
Suivez le lancement du satellite GAINDESAT-1A ici.
Le président du parti Agir ne lâche plus d’un iota au tandem Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Selon Thierno Bocoum, le Sénégal est face à une nébuleuse budgétaire installée par le président de la République et son Premier ministre. Dans un post parvenu à la rédaction de Senego, il revient sur l’ordre du jour de la première session extraordinaire de l’Assemblée nationale ouverte ce mardi 13 août.
Le Sénégal face à une nébuleuse budgétaire installée par le duo Diomaye-Sonko
Dans notre pays, le Sénégal, l’autorisation préalable de l’Assemblée nationale à travers une loi de finances est requise pour l’encaissement ou la liquidation des recettes, l’engagement ou le paiement d’une dépense publique.
La seule exception apportée par la loi est que des recettes non prévues par une loi de finances initiale peuvent être liquidées ou encaissées à condition d’être autorisées par un décret et régularisées dans la prochaine loi de finances.
Depuis avril 2024, des recettes sont liquidées et encaissées par la simple autorisation du Président de la République.
Une loi des finances rectificatives qui devait régulariser les actes de gestion budgétaire est complètement ignorée.
L’ordre du jour de la première session extraordinaire de l’Assemblée nationale ouverte ce mardi 13 août ne prévoit pas une séance consacrée au vote d’une loi de finances rectificative.
Alors que ce vote est obligatoire.
L’article 47 de la loi organique portant loi des finances en fait une obligation, entre autres, dans les cas où « les grandes lignes de l’équilibre budgétaire ou financier défini par la loi de finances de l’année se trouvent bouleversées, notamment par l’intervention de décrets d’avances ou d’arrêtés d’annulation de crédits. »
Les mesures prises en matière d’arrêtés d’annulations de crédits exigent le vote d’une loi des finances rectificatives pour permettre aux représentants du peuple d’autoriser les nouveaux choix budgétaires.
Une obligation qui ne semble pas préoccuper outre mesure les autorités actuelles qui brandissent l’arme de la dissolution alors que les obligations légales devraient pouvoir être remplies indépendamment de l’utilisation ou non d’une arme politique.
Une dissolution sans le vote d’une loi des finances rectificatives signifierait que les autorités actuelles comptent se passer de l’Assemblée nationale pour se limiter à autoriser les dépenses de l’Etat à travers un décret.
Un précédent dangereux pour la transparence budgétaire et le respect des dispositions de la loi des finances.
En attendant, les Sénégalais n’ont aucune visibilité sur l’utilisation des deniers publics.
Le Président de la République qui dit n’avoir pas trouvé de fonds politiques dans les caisses de l’Etat avoue avoir commencé à soigner des malades à travers une évacuation.
Par quels mécanismes ? A-t-il pris un décret d’avance comme ce fut le cas avec le président sortant Macky Sall en 2012 pour se réallouer des fonds politiques ?
Il est évident que son salaire brut de 4 859 302 FCFA ne lui permet d’accomplir de tels actes.
Quid des fonds politiques des autres institutions ?
Le montant de l’emprunt en moins de 4 mois de présence des autorités actuelles dépasse les 1200 milliards alors que la loi de finances initiale n’avait autorisé que 839 milliards pour l’année budgétaire 2024.
Où est-ce que les autorités actuelles ont orienté ce surplus.
Pour quelles raisons, ils ont préféré emprunter des eurobonds pour un montant de 450 milliards ?
Autant de nébuleuses que les autorités actuelles ne semblent pas vouloir éclaircir ni à travers une communication directe avec le peuple sénégalais ni à travers l’Assemblée nationale.
Pour lire les critiques de Thierno Bocoum, cliquez ici.
Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a annoncé la mobilisation de 243 bus de Dakar Dem Dikk pour transporter les fidèles lors du Grand Magal de Touba. Cette information a été communiquée lors de sa visite à Touba ce vendredi.
La commémoration du départ en exil de Ahmadou Bamba au Gabon, connue sous le nom de Magal de Touba, est une fête religieuse datant du XIXe siècle, associée à la naissance de la confrérie. L’édition 2024, prévue pour le 23 août, devrait accueillir plus de cinq millions de participants.
Pour en savoir plus sur les dispositions de transport pour le Magal de Touba, cliquez ici.
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