La Guinée annonce la fin de l’épidémie de la fièvre Marburg

Les autorités sanitaires guinéennes ont annoncé, jeudi 16 septembre, la fin de l’épidémie de la fièvre Marburg, une maladie transmise à l’homme par les chauves-souris frugivores.

« En application du règlement sanitaire international, le ministère de la santé en collaboration avec ses partenaires, déclare la fin de l’épidémie de la fièvre de Marburg dans la préfecture de Guéckedou », a annoncé, jeudi, Dr Sékou Condé, secrétaire général du ministère guinéen de la Santé, a rapporté le site Guinée news.com.

Selon la même source, les autorités sanitaires guinéennes ont précisé qu’ »une enquête écologique sur les chauves-souris initiée, le 25 août 2021 est en cours pour clarifier l’origine animale de cette épidémie ».

La Guinée avait annoncé le 9 août 2021 la découverte sur son sol d’un cas de maladie à virus de Marburg, le premier dans le pays et en Afrique de l’Ouest.

Ce cas avait été diagnostiqué dans la localité de Témessadou M’Boket, un district situé à 54 km de la ville de Guéckédou dans le sud du pays. Une région déjà connue pour avoir été le point de départ de l’épidémie d’Ebola qui avait endeuillé le pays entre 2014 et 2016.

Le patient en question, un homme de 46 ans, avait finalement succombé à la maladie. La victime avait développé une démence il y a plus de trois ans et il vivait hors de la société parce qu’il était agressif et s’attaquait même aux bêtes.

Mais, ses contacts, soit un total de 155 personnes, avaient été identifiés et étaient suivis quotidiennement, d’après le ministère de la Santé qui a affirmé qu’aucun cas suspect n’a été détecté depuis.

Dans un communiqué de presse publié le 9 août dernier, le bureau Afrique de l’OMS avait affirmé que la maladie à virus de Marburg se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage chez l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux.

« La maladie commence de façon soudaine, avec une forte fièvre, des céphalées intenses et un éventuel malaise. Les taux de létalité ont varié de 24 % à 88 % lors des épidémies précédentes, en fonction de la souche virale et de la gestion des cas », avait indiqué le communiqué de l’OMS.

Il n’existe pas en ce moment de vaccin ni de traitements approuvés contre cette maladie mais, les experts pensent qu’un traitement palliatif est envisageable.

Selon l’OMS, des flambées précédentes et des cas sporadiques de Marburg en Afrique avaient été signalés en Afrique du Sud, en Angola, au Kenya, en Ouganda, et en République démocratique du Congo.

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