La France préoccupée par l’intensification des opérations militaires israéliennes en Cisjordanie
Paris a manifesté son inquiétude face à la recrudescence des opérations militaires menées par Israël dans les camps de Jénine, Tulkarem et Tubas, au nord de la Cisjordanie. Ces interventions ont fait de nombreuses victimes civiles, entraînant des réactions internationales.
Dans un communiqué officiel, Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, a exhorté Israël à « faire preuve de la plus grande retenue dans l’usage de la force ». Il a également rappelé l’importance de « protéger les populations civiles » conformément aux principes du droit international humanitaire. Cette position vise à atténuer l’impact humanitaire des opérations en cours.
Les hostilités ont occasionné le déplacement de 40 000 Palestiniens. Le Quai d’Orsay a insisté sur le fait que « tout déplacement forcé de populations est contraire au droit international » et a appelé à un retour rapide des civils déplacés dans leurs lieux de résidence habituels.
Cette prise de position intervient dans un climat de tension accrue en Cisjordanie, un sujet qui préoccupe également la communauté internationale. À Genève, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a dénoncé les « violations des droits de l’homme » et les intentions d’annexion, considérées comme des menaces pour la stabilité régionale.
La situation s’est aggravée après les attaques du Hamas le 7 octobre, suivies de ripostes massives d’Israël, non seulement en Cisjordanie, mais aussi dans la bande de Gaza. António Guterres a fait part de la nécessité d’un « cessez-le-feu permanent » et d’une avancée vers une « solution à deux États » afin de résoudre le conflit.
En parallèle, les autorités françaises soutiennent une résolution politique basée sur la coexistence de deux États. Elles appellent Israël à éviter des actions qui pourraient intensifier les tensions sur le terrain, selon les déclarations recueillies sur le site de notre confrère Anadolu.
