La France envisage des sanctions contre Twitter et Tik-Tok
La France, préoccupée par l’influence des grandes plateformes de réseaux sociaux sur le débat public, envisage des mesures drastiques. Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rappelé que Bruxelles peut imposer des sanctions lourdes, jusqu’au bannissement de Twitter ou de Tik-Tok. Ces déclarations ont été faites mercredi matin sur France Inter.
Jean-Noël Barrot a exprimé son souhait que la Commission européenne utilise vigoureusement les outils légaux à sa disposition pour contrôler ces plateformes. « Soit la commission européenne applique avec la plus grande fermeté les lois que nous nous sommes données pour protéger notre espace public, soit elle ne le fait pas, » a-t-il alerté.
Ces propos font suite aux accusations du président Emmanuel Macron, qui a dénoncé Elon Musk, le propriétaire de X (ex-Twitter), d’alimenter « une internationale réactionnaire ». Cela a été évoqué lors de la conférence des Ambassadeurs. Macron a souligné les dangers de l’ingérence des réseaux sociaux dans les élections, citant des cas en Allemagne.
Elon Musk a répondu aux critiques de Macron par une interrogation sur d’éventuelles ingérences britanniques dans les affaires américaines. Il a répliqué en évoquant des actions présumées du Parti travailliste britannique contre Donald Trump. Ces échanges tendus mettent en lumière des tensions croissantes autour du rôle des réseaux sociaux dans la politique mondiale.
Le contenu de cet article a été élaboré à partir d’informations lues sur le site de nos confrères d’Anadolu.