La carte biométrique est un métier qui ne s’improvise pas (Par Daouda Niane )

Le cas du lancement de la carte biométrique dans l’espace CEDEAO et du passeport africain. 

L’Afrique est une terre d’opportunité…les perspectives commerciales sont là, la croissance est là, et la population est là, commençons par cette importante citation qui décline la vision du président Macky Sall dans son plan d’investissement Sénégal Émergeant mis par le gouvernement.

Des milliards de dollars destinés à moderniser les infrastructures du pays, aujourd’hui dans tout l’espace CEDEAO, nous parlons des nouvelles cartes biométriques et du passeport africain en vue. Nos États sont entrain de définir de nouvelles stratégies et recherchent des partenaires qui pourront les assister pour atteindre les objectifs de ces nouveaux défis.

La réalisation passera impérativement par une implication de tous ceux, qui par leur expertise ont quelques choses à apporter à nos communautés. En effet, si ces cartes doivent être mises à disposition des la fin de l’année d’âpres le ministre A. Daouda Diallo au Sénégal ou en 2017 d’âpres d’autres sources, nous devons apprendre et retenir que l’expérience n’a de sens que lorsqu’elle nous sert de leçon.

Les cartes biométriques remplaceront bientôt nos cartes numérisées et de nouveaux passeport sont en attentes de production mais déjà disponible dans certain pays.

En attendant l’exigibilité de nos actuelles cartes, je me permettrais d’apporter quelques réflexions comme contribution afin de partager mon expérience, car étant parmi les premiers sénégalais ayant fait une proposition de pointe au président Wade pour des solutions technologiques expertisées par une société leader en matière de carte. Datacard Worldwide… Le président Wade commis l’erreur de ne pas prendre en charge personnellement cette proposition pourtant émanant d’une entreprise nationale qui travaillais déjà aux normes internationales car utilisant la technologie de cette société leader mondial.

La carte et ses services dérivés est un métier qui ne s’improvise pas, alors messieurs les ministres de grâce arrêtons le tâtonnement. le manque de professionnalisme a beaucoup bloqué les initiatives prises lors des démarches avec le gouvernement précédent lorsqu’il mettait en marche la machine pour nos cartes numérisées.

Ces cartes numérisées sont réalisables, même avec une vulgaire petite machine d’impression, le pourquoi des falsifications démantelées par les services de l’ordre tout récemment. Cette contribution rentre dans le cadre de ces lois votées dans la CEDEAO et compte donner des conseils libres et gratuits aux gouvernants actuels pour que les erreurs du passé ne se reprennent pas.

Le Président Wade fut séduit par Africard et la recommanda à Thierno Ousmane Sy alors conseiller spécial du Président en TIC, pour justement une gestion collective de ce projet de gouvernement, l’état du Sénégal et la direction de Africard répondant de Datacard Worldwide et agissant pour l’intérêt national par la production de cartes inimitables et aux normes standard international . La gestion de cette relation ne fut pas simple, avec plusieurs cartes de visites remises et deux entités différentes, un cabinet de consultance…cumul de fonction et ou création d’entreprise pour gérer les marches publics. Aujourd’hui la présentation de ce nouveau projet de passeport africain risque de prendre le même chemin.

En tant que Directeur Général spécialisé dans la réalisation de projet gouvernemental et pionnier de la carte de surcroit, mon expérience et ma réputation n’étaient plus à démontré mais Thierno Ousmane Sy voulu l’accaparé pour en être le maitre d’œuvre ainsi bouleversant toute la démarche par manque d’éthique… malheureusement il reçu déjà toute la gamme des services proposés sur CD, remis à ses soins par le Directeur General lui-même. Que d’effort vain alors que ce qui devrait être fait ne fut pas maitrisé.

Et puis le résultat est là. On ne peut lister ces divers problèmes qui persistent jusqu’à présent. Des cartes qui se dégradent au fur des années, erreurs de conception et de collecte de données, falsification, perte de temps et de ressources pour l’obtention de la carte même étant un droit pour tout citoyen, bref de nos jours nous réclamons des solutions globales et durables car nous sommes à un moment charnière de l’histoire de la carte dans la CEDEAO et partout ailleurs en Afrique. Comme le disait Kael, dans ses chroniques, nul ne peut changer positivement pour avoir un résultat meilleur s’il ne change pas sa manière de réfléchir.

Africard partenaire de Datacard WorldWide s’était engagé pour garantir le succès de telle mission s’agissant des cartes nationales, mais notons que la diversité de ces outils pourraient même prendre toutes sortes de cartes, passeports et documents administratifs, infalsifiables avec une sécurité et une durabilité garantie. Ainsi Africard proposait déjà, avec ses services complets la confection de carte de dernière génération et affirma sa disposition pour aider à la réalisation de tous les projets gouvernementaux, cartes CMU, cartes pour les fonctionnaires et agents de l’état, permis de conduire, passeports…. cette société pourrait beaucoup contribuer pour la mise a disposition de ce fameux passeport africain.

Des cartes inimitables et infalsifiables, réalisées avec des machines versatiles et multifonctionnelles, tout cela dans des mesures sécuritaires incommensurables, true image color, des pièces uniques qui ne peuvent être falsifiées, une production décentralisée, clef de réussite. Ce n’est pas les couleurs qui font de bonnes cartes, même avec des cartes d’une couleur, le Sénégal ferait la différence en matière d’innovation dans ce domaine et devrait actuellement inspirer beaucoup la sous régions car le partenaire leader de ce marché avait son distributeur potentiel en Afrique de l’ouest comme chargé de mission dans ce projet de gouvernement.

A mon humble avis, je proposerais d’établir immédiatement des relations avec la société leader, de penser à une production décentralisée, c’est à dire mettre dans chaque localité des unités d’impression pour une production décentralisée avec des formations personnalisées destinées aux agents qui seront en charge de veiller aussi sur la qualité, car si les cartes doivent être valables dix ans, beaucoup de mesures doivent être prises.

En termes clairs, il n’est vraiment pas facile de faire l’histoire face à des gouvernants souvent septiques aux idées nouvelles surtout quand elles viennent du secteur privé. Africard une société créé par un sénégalais est encore bien là pour de nouveaux services sécurisées et garanties par la société leader mondial à l’entame des nouvelles mesures prises dans l’espace CEDEAO. Suite à la conférence des chefs d’états et de gouvernement de juillet 2014, la carte aura l’avantage de supprimer la carte de séjour obligatoire pour les citoyens qui souhaitent rester plus de trois mois dans un pays autres que le leur, mais est déjà jugé comme une contradiction par plusieurs journalistes, avec le principe de libre circulation des personnes et des biens prévus par les textes de la CEDEAO.

Quelles stratégies pour faciliter la libre circulation des citoyens, Quel partenaire ou prestataire pour les cartes biométriques et pour le passeport africain, alors il est temps maintenant que tous les experts s’y mettent avec force en donnant le meilleur d’eux mêmes et proposer leur service pour un changement de comportement fondamental dans la gestion de nos projets étatiques.

Daouda Niane

Directeur Général Africard, Distributeur Datacard WorldWide

Governement Project Manager, Consultant eCard

1 COMMENTAIRE
  • kik

    C’est une bonne idée surtout c’est une entreprise nationale. Mais le probleme avec nos entrepreneurs c’est manque de serinité. Nos entrepreneurs non seulement elles sont couteuses mais pas de bon travail. Par exemple sur la construction d’une route au parcelle moins de 500m ça fait plus de 2 mois, les lycées constuits au même montant on voit une nette difference. Vos etats sont responsables.

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