Kédougou : Le 34ème Bataillon célèbre le concept Armée-nation

Le 34ème bataillon d’infanterie du camp militaire Fodé Ba de Kédougou a célébré le mardi 8 juin, sa première édition de la fête patronale, en présence, des autorités administratives, du général de brigade, chef d’état-major de l’armée de terre, des élus locaux et citoyens venus prendre part à l’évènement.

A l’occasion, le lieutenant-colonel Babacar Ndiaye, chef de corps du 34ème bataillon d’infanterie du camp militaire Fodé Ba de Kédougou a souligné le prétexte de cette fête qui est d’une part, de renforcer la cohésion et l’esprit de camp au sein de cette formation nouvellement crée, et d’autre part de visiter les traditions militaires et la matérialisation du concept Armée-nation.

La cérémonie de la fête patronale du 34ème Bataillon de Kédougou a été ponctuée, mardi 8 juin, de démonstrations diverses, de prestations culturelles et d’un défilé des forces de défense et de sécurité. En remerciant le général de brigade, chef d’état-major de l’Armée de Terre pour avoir honoré de sa présence cette première édition de la fête patronale de notre formation, le lieutenant-colonel Babacar Ndiaye, chef de corps du 34ème bataillon d’infanterie du camp militaire Fodé Ba de Kédougou a d’emblée affirmé que le 34ème bataillon s’est approprié la stratégie de lutte contre la pandémie de la covid-19. « Il participe à rendre effective, la mesure de fermeture des frontières en décelant et en interdisant les points de passage non officiels dans les limites de notre responsabilité. Ces mesures et dispositions entre autres et dans d’autres secteurs et par d’autres acteurs, ont valu à notre pays, de bonnes performances dans la lutte contre cette pandémie » a-t-il dit.

Mieux, ajoute le chef du Bataillon de Kédougou, le prétexte de cette fête est d’une part, de renforcer la cohésion et l’esprit de camp au sein de cette formation nouvellement crée et d’autre part, de visiter les vestiges des traditions guerrières du pays mais aussi la matérialisation du concept Armée-nation. Il émane de la volonté du commandement de formaliser les traditions et de les diffuser à travers des journées spéciales propres à chaque corps des armées » a confié militaires le lieutenant-colonel Babacar Ndiaye.

Il s’est satisfait du soutien de l’état-major de l’armée de terre au profit du 34ème bataillon qu’il a trouvé « largement satisfaisant ». « Ce soutien illustre de fort belle manière la détermination du commandement des armées à accompagner la montée en puissance le bataillon. Des efforts énormes ont été consentis afin de rendre opérationnel le camp. Des moyens humains et matériels considérables mobilisés en si peu de temps en plus de la préparation opérationnelle adaptée et de qualité conduite par l’état-major de l’armée de terre ont permis au bataillon d’atteindre les standards requis des formations de mêmes catégories. Le commandement s’est aussi engagé à améliorer les conditions de vie et de travail du personnel. A ce sujet des infrastructures de travail aujourd’hui fonctionnel ont été déjà réceptionnés et d’autres en chantier » a-t-il appuyé.

Coopération féconde entre les forces de défense et de sécurité

En indiquant que ces infrastructures seront bien maintenues en condition, il a rassuré que ces investissements ne seront pas vains car même en phase de mise en fonction progressive, le bataillon est en train de s’acquitter convenablement de sa mission de protection du territoire et des populations dans les limites de sa zone de responsabilité. « Des résultats probants ont été obtenus à ce titre.

La mise sur pied de ce nouveau bataillon est une volonté des autorités du pays à parfaire le maillage sécuritaire du territoire et d’assurer la présence des armées auprès des populations éloignées fusent-elles. La zone d’action du bataillon correspondant principalement aux limites administratives de la région de Kédougou, partageant environ 180 kilomètres de frontière avec la Guinée et 120 kilomètres de frontière avec le Mali. La région est caractérisée par un sous-sol riche en minerais, notamment l’or ; ce qui en fait un eldorado convoité avec son corolaire de défis surtout relatif à la sécurité » a-t-il éclairé.

Tout au plus, il est d’avis que les enjeux y sont exacerbés par l’existence des sites d’orpaillage traditionnel appelés « diouras », par la proximité de Kédougou avec la région du Sahel et par une présence massive d’étrangers dans la zone.

« La complicité des menaces auxquelles nous pouvons faire face nous exige une posture anticipative et surtout une coopération féconde antre les forces de défense et de sécurité. C’est pour cela d’ailleurs, le nouveau commandement de la zone militaire n°4 s’inscrit dans la densification des activités opérationnelles pour une meilleure surveillance des zones lacunaires notamment sur la frange frontalière » a-t-il exprimé.

Pour le tout, « la coopération entre forces de défense et de sécurité n’est pas un vain mot à Kédougou car nous savons les enjeux et les satisfactions qu’elles peuvent nous valoir. En effet les résultats probants obtenus grâce à la coopération entre forces de défense et de sécurité durant la manœuvre nationale Falémé 2020 que vous avez brillamment organisée ont fini de convaincre tout un chacun de sa nécessité. Cette coopération demeure un impératif » a révélé le lieutenant-colonel Babacar Ndiaye.

Avec LeSoleil

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