Inculpé par le juge du 2e cabinet pour abus de biens sociaux et augmentation illégale de capital, le président directeur général du groupe Wari, Kabirou Mbodje a effectué une sortie pour apporter la lumière sur cette affaire.Face à la presse, ce dernier a déclaré que ce n »est qu’un acte de plus dans l’acharnement qu’il subit depuis qu’il a attrapé la lumière ».
Kabirou Mbodje reste convaincu qu’il y a un acharnement contre sa personne, sa boite, orchestré par des individus mal intentionnés qui de plus en plus abandonnent le terrain judiciaire pour investir dans celui de la presse.
Selon lui, « depuis 2012, onze (11) procès ont été intentés par les même personnes et jamais, il n’ont eu gain de cause ». A en croire le Pdg du groupe Wari, c’est par la presse qu’ils ont été informés de cette plainte. « A aucun moment, on ne nous a notifié la plainte. D’ailleurs, c’est sur notre demande que nous avons été entendus » ajoute t-il dans le journal l’Obs.
Toutefois, Kabirou Mbodje soutient avoir compris « le fait qu’un actionnaire qui ne soit pas content, puisse parler ou porter plainte pour abus de biens sociaux, détournement d’objectif » mais, ajoute t-il « ce que je ne comprends pas, c’est le fait qu’on puisse m’inculper pour augmentation illégale de capital ».
Alors « que cette augmentation de capital a été faite en présence et avec l’approbation de tous les actionnaires, sans quoi ce n’est pas possible » renseigne t-il. Et ces mêmes personnes qui ont porté plainte ont d’après lui étaient présentes lorsqu’on procédait à cette augmentation du capital.