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Journée des Martyrs : Sonko appelle à “protéger la révolution” et promet “justice sans compromis”

Réuni ce dimanche au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, un public nombreux a accueilli un discours profondément marqué par l’émotion du Président de Pastef Ousmane Sonko, venu honorer la mémoire des martyrs, des victimes et des anciens détenus politiques. Devant les familles endeuillées, il a réaffirmé son engagement : « Nous ne trahirons jamais la mémoire des martyrs ; nous devons protéger la révolution. »

D’entrée, Ousmane Sonko a posé le ton : « Je ne vous parle pas seulement comme Premier ministre. Je me tiens devant vous comme un frère marqué par les mêmes larmes, les mêmes injustices. »

“Le Sénégal se souvient” : hommage aux disparus et aux blessés

Le chef du gouvernement a longuement salué la mémoire de ceux qui ont perdu la vie durant les épisodes de répression politiques : « Le Sénégal s’arrête. Le Sénégal se recueille. Le Sénégal se souvient. »

Il a décrit des jeunes, des étudiants et des citoyens « dont le seul bouclier était la Constitution », rappelant que « vos enfants ne sont pas des statistiques. Ce sont des héros. »

Pour Sonko, leur sacrifice a ébranlé « les murs de l’oppression » et ouvert la voie au changement politique.

Les anciens détenus érigés en “drapeaux vivants de la résistance”

S’adressant aux anciens prisonniers politiques, le Président de Pastef a rendu hommage à leur endurance :
« Vos cicatrices sont des décorations nationales. »

Selon lui, ces parcours ont façonné la conscience collective du mouvement pastefiste. « Nous étions un cri du peuple. Nous sommes devenus son espoir puis son choix. »

Un récit personnel de lutte et de persécution

Ousmane Sonko a revisité son propre parcours, de son engagement syndical au combat politique. « J’ai vu la trahison des élites. J’ai fait le choix de ne jamais détourner le regard. »

Il a rappelé avoir connu la cellule, la disqualification et la diffamation, affirmant. « Je n’ai jamais cédé car ma force venait de vous. »

Justice, vérité et réformes, “Aucun dossier ne sera enterré”

Une large partie du discours a été consacrée à la promesse d’établir la vérité sur les violences passées.
« La justice viendra. Nous vous devons la vérité. Aucun nom ne doit être oublié, aucun dossier enterré.»

Le chef du Gouvernement a également annoncé deux propositions en cours d’étude. Un mémorial des victimes,

un Panthéon de la démocratie sénégalaise, présenté comme un acte fondateur. “Le plus grand danger, c’est l’oubli” : un appel à la vigilance

Sonko a mis en garde contre la tentation de tourner la page trop vite. « La révolution n’est pas terminée. Le plus grand danger, ce n’est plus la répression d’hier, c’est l’endormissement. Nous n’avons pas le droit de dormir. »

Il a lancé ce qu’il nomme « l’ordre du devoir sacré » : 2 millions de militants actifs d’ici fin 2026,

10 000 cellules de vigilance citoyenne, un retour aux mouvements de service : dons de sang, nettoiements, actions sociales.

Pastef comme “conscience vivante de la Nation”

Le Président de Pastef a insisté sur la nécessité de préserver les valeurs fondatrices du mouvement :
« Un parti qui oublie son éthique meurt. Pastef doit rester une référence en Afrique par la force de ses idées. »

Serment final : “Nous ne trahirons jamais”

Le Premier ministre a clôturé son discours par un engagement solennel. « Les martyrs ne sont pas derrière nous, ils marchent devant. Nous ne faiblirons pas. Nous ne trahirons jamais. Vive la résistance sénégalaise, vive le Sénégal aujourd’hui, demain et toujours. »

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2 commentaires

  1. SONKO est le seul responsable de la mort de nos 80 jeunes frères par ses appels répétés au mortal Kombat !


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