J.A.S : « Ziguinchor est malade de la divergence des responsables politiques qui… »

Le Mouvement J’Aime le Sénégal, après le Forum de Guediawaye a partagé avec les acteurs économiques de la région sur la « lancinante problématique de l’emploi et de l’employabilité des jeunes« . C’était ce vendredi 09 avril à Ziguinchor.

Diagnostic…

« Un diagnostic sans complaisance de la situation a été fait. Comme on aime à le dire, le problème de l’emploi des jeunes est conjoncturel mais la solution est structurelle. Il faut que l’État, au-delà des structures de financement appuie le secteur privé local de manière appropriée pour que l’environnement des affaires soit propice et pourvoyeur d’emplois. A Ziguinchor, il faut saluer de manière remarquable et remarquée les efforts du secteur privé local avec notre compatriote Hassane Farekh« , souligne Moulaye Camara.

Booster l’emploi à Ziguinchor…

Pour le Président du Mouvement J’Aime le Sénégal, « si le Président Macky Sall veut booster l’emploi à Ziguinchor, il faut nécessairement qu’il écarte les leaders politiques locaux et collaborent directement avec le patronat économique. Ziguinchor est malade de la divergence des responsables politiques qui soutiennent le Président de la République. Ils sont incapables de s’entendre sur les grandes priorités de la région« .

Retrouver l’espoir…

Estime-t-il qu’ « une visite du Chef de l’Etat s’impose« . Ce qui, selon lui permettra à cette jeunesse de « retrouver l’espoir et lui faire part de ses angoisses et souffrances. Comme vous le notez avec nous l’emploi des jeunes se résume ici à Ziguinchor au transport de Jakarta. La deuxième recommandation c’est la consolidation de la Paix« .

Propos et revendications ethnicistes…

« Si ce processus est irréversible, il faut cependant être vigilant. Car les propos et revendications ethnicistes notés ces derniers temps ne rassurent et constituent une menacé pour la stabilité nationale« , note le leader de J.A.S. A ce titre, il propose l’institutionnalisation de la journée du « Cousinage à plaisanterie ». Ce qui, selon lui « constitue d’ailleurs au plan social comme culturel le ciment de la nation sénégalaise ».

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