Italie : Sur ordre de la hiérarchie, le Sénégalais agresseur des policiers, libéré…

Cet ordre téléphonique qui a libéré le Sénégalais agresseur de deux policiers inspire stupéfaction dans la Botte de l’Europe.

L’arrestation/libération  de Migui Ndiaye risque de devenir un cas. Pas parce qu’il a été accusé de « tentative de meurtre », «résistance et violence à un agent public», mais pour avoir retrouvé sa liberté de mouvement.

Revivons l’histoire de cette libération, pour vice de procédure, qui a été révélée en pleine fête de Pâques avec la complicité du site ilgiornale.it visité mardi par senego.

Auparavant, lorsqu’il a été arrêté dans sa cabane, le Sénégalais a refusé de révéler son identité, bien que comprenant la langue italienne. Les forces de l’ordre  de l’emmener au poste de police pour « le soumettre aux empreintes digitales et aux photos anthropométriques nécessaires », seul moyen de retracer son identité et sa position en Italie. Mais Migui Ndiaye ne se plie pas et les narguent, insultant Salvini et l’Italie.

Il est 17 h 15, lorsque la police l’arrête. Conformément au protocole, à 17h47, les opérateurs appellent le Procureur, « pour l’informer des mesures prises contre » le Sénégalais. Le magistrat donne « l’autorisation de procéder à l’arrestation », précisant toutefois que « la disposition en question serait ultérieurement soumise à une validation, sous réserve de la vérification des conclusions respectives du système AFIS ».

Il est dommage que les « conclusions Afis » (« Système automatisé d’identification d’empreintes digitales ») indiquées par le Procureur soient impossibles à trouver, étant donné que l’étranger avait refusé de se soumettre aux mesures d’empreintes digitales et anthropométriques. Les agents rappellent le Procureur et l’informent de cet impair. Car, sans empreintes digitales, il est impossible de l’emmener dans une salle de sécurité. Ils demandent ensuite de pouvoir faire précéder la « photo de signalisation obligatoire » afin de « garantir les conclusions de l’AFIS » à l’autorité judiciaire « nécessaire à la poursuite » de la « procédure » contre l’immigré.

Le Procureur exprime toutefois « son désaccord total » avec la photosynthèse obligatoire et invite les agents à convaincre M. Ndiaye de céder aux demandes. L’immigrant tient tête. Les policiers signalent l’échec de la tentative de ramener le migrant en ligne droite. Il est 18h30.

C’est sur ces entrefaites que le procureur déclare « la libération immédiate du sujet » arrêté un peu plus tôt, même s’il n’a pas été identifié juridiquement. Comme si de rien n’était.

Ainsi, Migui Ndiaye retourna dans sa cabane en ruine où il continue de bivouaquer…

6 COMMENTAIRES
  • Mamadou Faye

    Tout ça c’est pas vrai

  • goumoul diagne

    Mais c est normale nous sommes en europe, les droits humains Sont respectes. Si on t accuse de quelque que tu n as commit, on laisse partir

  • Cia

    S il est innocent on le laisse partir
    No c’è niente di che

  • Fall

    l’Italie comme tous pays europeens applique la loi même si tu es démuni . Ici on peux pas incarcéré quelqu’un sans être identifié . Et comme le Sénégalais a refusé d’être identifié et on peux l’obliger par la force comme on le fait au Sénégal . On peut pas le garder comme ça. C’est la raison mais c’est sûre que la procédure continuera . C’est le désespoir qui anime tant de nos compatriotes ici en Italie et d’en d’autres pays . Un programme de retour au pays devrait être mis sur pied pour récupérer certains en les aidant à réaliser quelque chose au retour. Si non au péril de leur vie .

  • fatou Sylla

    C un gaiidë ndiaye

  • mor sarr

    Je sais pas si les lecteurs sur ce site qui vivent en Italie comprennent profondemment la langue italienne avant de raconter des commerages où c’est l’administrateur de ce site qui se fout des gens en confirmant la Libération de ce gars alors que tout est faux sur votre article (Torino, senegalese aggredisce poliziotti: era stato liberato dal pm)
    Ma lo stesso uomo a fine marzo si era reso protagonista di un’altra aggressione. In quell’occasione, il giovane, di origini senegalesi, era stato però liberato a tempo record dai magistrati nonostante si fosse rifiutato di fornire le sue generalità. Come riportato da Il Giornale, il pm l’avrebbe lasciato andare con una semplice telefonata, nonostante il parere contrario degli agenti. Tutto ciò emerge dal verbale, dove viene spiegato che il senegalese era stato subito liberato “pur non essendo riusciti a risalire all’identità e alla posizione giuridica del soggetto”

    En italien «Era stato liberato dal pm» Signifie avait ètè libèré par le miinistere public et c’est donc le plus que parfait qui est un temps utilisé en generale pour parler d’une action anterieure?? Conclusion le meme Senegalais avait ete arreté et relaché le 29 mars 2019 pour une autre aggression á l’encontre des flics. Pour son dernier arrestation qui remonte le dimanche passé le Senegalais est toujours en garde á vue en attendant la procedure de rapatriement selon le decret sécurité de Matteo Salvini. Utiliser vos cervelles Bon sang Trop de mensonges de la presse online surtout Yen wa Senego. Doul Rék?

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