Isabelle Béké, des diplômes au défilé

Isabelle Béké, des diplômes au défilé


Née à Abidjan, Isabelle Beke quitte la Côte d’ivoire à l’âge de cinq ans pour faire ses études en France. Après un bac littéraire et un DEUG de Langues étrangères appliquées avec comme spécialité l’anglais et le russe, car elle voulait être interprète auprès des Nations Unis (ONU) à Genève, elle finit par choisir la voie artistique. A quinze ans elle est repérée à Lyon près du centre commercial « la Part Dieu » par la directrice de l’agence Gladys Fashion et signe plus tard un contrat avec l’agence de mannequins. Par la suite, elle travaillera pour d’autres agences comme Metropolitan Paris et New-York, Elan Model Management Genève ou IMG Models.

Après quelques couvertures et éditoriaux pour des magazines de mode tels que Lips, Le Figaro Magazine, Air France Madame, Amina, Lyon Madame, Miss Ebene, Diva, Shenka, Chocolate… et des publicités pour Unilever luxe, MTN, Beblack, Gandour… Isabelle défilera pour des maisons de couture : Christian Lacroix, Guy Laroche, Alexis Mabille, Catherine Pradeau, Max Chaoul ou Devernois. Elle part ensuite découvrir New York, Changai, Miami, Johannesburg, Beyrouth, Los Angeles … avec pour agence Metropolitan Model NYC, et avec le photographe Jeffrey Gamble à New York City et Goeffrey Olisa à Washington DC.

Elle réussit au casting de celle qui à découvert Fatou N’Diaye Meji U’Tumsi pour le rôle de Caroline dans son premier long métrage intitulé Le Pari de l’Amour, tiré des collections littéraires à succès Adoras. C’est l’un des premiers films ivoiriens de qualité numérique tournée à Abidjan, Paris et à Dakar. Le scénario vient rompre avec la monotonie de la filmographie africaine, montrant qu’il existe aussi une Afrique urbaine, moderne, dont la jeunesse est en proie aux mêmes illusions et aux mêmes déceptions que l’Europe ou les Etats Unis. Elle tourne également aux cotés de Passi, Firmine Richard et Aissa Maiga dans No Way du réalisateur ivoirien Owell Brown et revient sur très bientôt sur la scène cinématographique avec un long métrage intitulé « Braquage à l’Africaine « .

Gfm

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