Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a annoncé samedi l’interdiction d’entrée sur le territoire iranien à Rafael Mariano Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), et le refus d’installer des caméras de surveillance sur les sites nucléaires iraniens. « Nous ne permettrons pas à l’AIEA d’installer des caméras sur nos sites nucléaires, et son directeur général sera interdit d’entrée dans le pays », a-t-il déclaré dans un communiqué relayé par l’agence de presse officielle IRNA. Cette décision fait suite à l’adoption, mercredi, par le Parlement iranien d’une législation suspendant la coopération avec l’AIEA.
Cette annonce intervient dans un contexte de tensions accrues entre Téhéran et l’agence onusienne concernant l’accès aux installations nucléaires et les exigences de transparence. Ces tensions sont exacerbées par la récente escalade militaire entre l’Iran et Israël, ainsi qu’avec les États-Unis. Un conflit de 12 jours, débuté le 13 juin par des frappes israéliennes sur des sites militaires, nucléaires et civils en Iran, a causé au moins 606 morts et 5 332 blessés selon le ministère iranien de la Santé. L’Iran a riposté par des tirs de missiles et de drones sur Israël, entraînant au moins 29 morts et plus de 3 400 blessés, selon l’Université hébraïque de Jérusalem. Un cessez-le-feu parrainé par les États-Unis est entré en vigueur le 24 juin.
Comme l’a rapporté Anadolu, la décision iranienne marque une nouvelle étape dans la détérioration des relations entre l’Iran et l’AIEA. Cette décision fait suite à des préoccupations exprimées par le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, concernant l’impact des frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens et les risques pour le régime de non-prolifération nucléaire. Ces frappes, selon Grossi, pourraient « élargir le conflit » et compromettre les efforts de vérification de l’AIEA.
Le 25 juin, nous avons rapporté la suspension de la coopération de l’Iran avec l’AIEA, une décision qui a suivi les tensions avec Israël. Cette suspension, annoncée après les frappes israéliennes, ajoute une couche supplémentaire de complexité à la situation déjà tendue. L’Iran a fermement condamné les actions d’Israël et des États-Unis, les qualifiant de « violations graves du droit international ».
Ne lâchez rien chers Iraniens et sortez de cette foutaise de traité
Bien fait pour ces espions envoyé par ces guignols