Ils sont libres de s’abstenir au dialogue, les autres aussi sont libres d’y participer… (Moulaye Camara)*

Le Président, de manière pragmatique et logique, pour pouvoir organiser la prochaine présidentielle dans  » les meilleurs délais » et se conformer à la volonté des sept sages du Conseil constitutionnel décida l’organisation du dialogue le Lundi prochain.

Ces concertations ouvertes permettront de dégager un consensus fort sur la date du scrutin et la controverse juridique qui entoure la fin de son mandat le 02 Avril prochain. Comment on va vivre cette situation si l’élection n’est pas tenue avant cette date.

La société civile, la classe politique et la communauté internationale ont toutes salué l’initiative du dialogue.

Maintenant si des candidats pensent que celui-ci doit être exclusivement réservé à eux, il faut oser leur rétorquer que le Sénégal ne leur appartient pas. Ils ne peuvent pas non plus prendre en otage le Président de la République. Le dialogue pour qu’il soit décisif, il doit être inclusif.

Depuis quelques semaines des mesures d’apaisement et de décrispation sont prises par le Chef de l’Executif pour qu’on puisse aller à une élection sans tension et que la transmission du pouvoir se fasse démocratiquement dans la paix et la concorde nationale.

Certains candidats disent qu’ils vont saisir le Conseil constitutionnel . Les Sept sages ont la responsabilité historique face à cette crise de faire respecter la constitution mais surtout d’éviter que le pays tombe dans le chaos. On ne leur demande pas seulement d’être des juges mais aussi des sages.

* Président mouvement J’aime le Sénégal

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