ICS : 9 sociétés et 1500 emplois menacés, Oumar Sarr indexé
Rififi aux ICS. La revue par le ministre des Mines et de la Géologie, Oumar Sarr, des conditions de délivrance des autorisations d’exploitation des carrières de silex dans le périmètre des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) à Darou Khoudossn n’enchante pas le Collectif des Exploitants, selon qui, dans un communiqué, 9 sociétés sont menacées de fermeture et 1 500 emplois en voie d’être perdus.
Taxe de 1000 FCFA
En date du 29 avril 2021, le ministre des Mines et de la Géologie Monsieur Oumar Sarr, après une audience avec le Directeur général des ICS, Alassane Diallo, et sans aucune concertation préalable avec les acteurs du secteur, a signé une circulaire pour revoir les conditions de délivrance des autorisations d’exploitation des carrières de silex dans le périmètre des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) dans la commune de Darou Khoudoss.
Les nouvelles modalités impliquent, entre autres, le paiement d’une taxe de 1000 FCFA par tonne de silex produite en sus de la redevance minière de 4% et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 18% à verser à l’Etat du Sénégal.
Les exploitants se braquent
Face à cette situation, le Collectif des Exploitants (GIS, ISCE granulats, Socam, TANOR SAS, ATIC, DIYUAN, STC, DIAMADA-DIABOS Sarl, SOCOBE), à l’exception de SENEGINDIA, s’est réuni le jeudi 06 mai 2021, à Darou Khoudoss pour dénoncer cette taxe qui ne repose sur aucune base légale et risque de compromettre durablement leurs activités.
Par ailleurs, le Collectif souhaite attirer l’attention du président de la République et de la population sénégalaise sur cette situation qui risque d’envoyer au chômage plus de 1500 jeunes sénégalais, les entreprises ne pouvant plus continuer à supporter cette surtaxe qui ne profite qu’aux Indiens et à leurs complices.
Plan d’action en vue
Aujourd’hui, au moment où le Président Macky Sall s’investit pour créer des emplois, tout acte visant à fermer des entreprises sénégalaises, relève du sabotage.
Le Collectif compte dérouler un plan d’actions pour amener l’administration minière à revenir sur cette décision de faire payer cette taxe de 1000 FCFA aux ICS et exige une concertation avec les Acteurs du secteur…
MES AMIS VOUS DEVEZ PAYER DES TAXES, ET L’AUGUMENTER SUR LE PRIX DE LA VENTE DU PRODUIT FINI DONC C EST LES CONSOMMATEURS QUI DEVRAIENT CRIER MAIS PAS VOUS PRODUCTEURS ET CA N A RIEN A AVOIR AVEC LES EMPLOIS. L’ÉTAT DOIS VOUS SOUTENIR ET VOUS PROTÈGER ON EST TOUT A FAIT D ACCORD .
Vraiment le sénégalais ne cherche que le facile. 1000 francs Cfa / tonne et ils crient au scandale?!!!!!
Ce qu’il faut comprendre c’est que 1000F/tonne représente plus de 18% du chiffre d’affaires et de plus ce produit n’appartient pas aux ICS mais à l’Etat du Senegal à qui ces Sociétés reversent la TVA et paye la redevance minière. Le mal est tellement profond
ics cest la baguaye lafricain est tres entetard a quoi sert lindependance toujour la pauvtetè qui guette nos pays ya rien de serieux trop profitards en afrique un continent maudie a cause de nos dirgeant .verreux .depuis notre independance sont lesmedioctes qui nous gouvernent