Guinée: L’OIF retire son soutien au processus électoral

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a annoncé ce lundi 24 février son retrait des opérations ayant trait à la révision exceptionnelle des listes électorales.

Justification…

L’OIF justifie ce retrait par les divergences qui entourent le fichier électoral. Confirmant les doutes de l’opposition, l’OIF juge problématiques plus de deux millions d’électeurs figurant sur les listes électorales.

Audit…

Selon un communiqué de l’OIF, un audit international de 2018 avait révélé que le fichier électoral de 2015 comportait 2.490.664 électeurs problématiques qui, bien que n’étant pas repassés en 2019 devant les Commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE) pour confirmer leur inscription, continuent malgré tout de figurer dans la base de données actuelle.

Insuffisances…

D’après l’OIF, les insuffisances constatées sur ces effectifs incluent notamment un certain nombre de cas d’électeurs décédés, non déclarés ainsi que des doublons. Au total, il s’avère que 98% de ces 2.490.664 électeurs ne disposent pas de documents permettant leur identification, bien que la loi prévoie 6 types de pièces pour justifier l’identité et l’âge de l’électeur.

Constat…

« Sur le constat de ces insuffisances qui persistent, et qui ont été particulièrement signalées à la Commission électorale lors de la récente remise du rapport de mission, il sera difficile pour l’OIF de continuer à soutenir le processus électoral en Guinée, tant qu’un consensus sur le nombre d’électeurs ne sera pas négocié par toutes les parties prenantes nationales », poursuit l’OIF.

1 COMMENTAIRE
  • asse

    Le gonflement du fichier électoral. Ce qui se passe en Guinée se passe également dans les pays de la sous-région dont les actuels chefs d’Etat tiennent à dépasser le nombre de mandats permis par leur Constitution. Je soupçonne l’existence d’une société ( israélienne ?) payée grassement pour vicier le processus électoral et permettre à ces dirigeants comme Alpha Condé de rempiler au 1er tour. C’est la même situation au Togo.

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