Guinée-Bissau : La Commission nationale électorale confirme la victoire de Embalo

La Commission nationale électorale (Cne) de la Guinée-Bissau a procédé ce mardi 25 février à un nouveau recomptage des voix pour apurer les résultats du second tour de la présidentielle. Un exercice qui confie encore une fois la victoire de Umaro Sissoco Embalo.

La confirmation de la victoire de Embalo

La plénière convoquée par la Cne en présence des représentants des deux candidats qui étaient en compétition le 29 décembre et sous la direction de José Pedro Sambu, n’a fait que confirmer ce qui était déjà connu. En clair, la victoire de Umaro Sissoco Embalo avec un taux de 53,55% des suffrages valablement exprimés. Son concurrent, Domingos Simoes Pereira est resté au même score, à savoir 46,45% des votants.

La cérémonie d’investiture

Cette énième vérification des résultats intervient à 48 heures de la prestation de serment du président déclaré élu. De retour en Guinée-Bissau après deux semaines à l’étranger, le Général Embalo a affirmé qu’il organisera une cérémonie d’investiture sobre.

Le Madem G15

À cet effet, son parti, le Mouvement pour l’alternance démocratique (Madem G15) a demandé à son groupe parlementaire de prendre les dispositions nécessaires pour la tenue de la cérémonie à l’Assemblée nationale populaire.

 

2 COMMENTAIRES
  • Maléguène

    Situation ubuesque demain en Guinée-Bissau: Hier la CNE après sa plénière a publié le compte rendu de la séance. Dans celui-ci, la CNE affirme disposer des actes originaux de dépouillement de deux régions sur neuf. Quand le représentant du candidat « perdant », Domingos Simoes Pereira a demandé à la CNE sur quelle base a-t-il obtenu le résultat donnant M.Emballo gagnant? celui-ci a affirmé que les autres résultats de dépouillement des six(6) autres régions lui ont été fourni sur clé USB. Quand on a demandé au représentant du candidat déclaré gagnant s’il avait les originaux des six(6) régions en question il affirme ne pas les posséder. La dans chaque bureau après dépouillement, des actes originaux signés par tous membres du bureau ( représentants des candidats compris)sont remis à chacun. Donc la CNE , les deux candidats disposent chacun les originaux de tous les bureaux de vote. D’autre part, le compte rendu confirme l’existence de plus de 1400 bureaux de vote qui ne figure pas sur le document original des guinéens recensés.Donc, la plénière d’hier est une répétition des trois précédentes. L’arrêt de la cour suprême n’est pas observé. Il est logique que la cour suprême ne valide pas le résultat. Face à cette situation, la cour suprême peut demander l’ouverture des urnes par une commission neutre et recompter les votes bureau par bureau. Soit annuler le résultat et appeler les électeurs aux urnes, solution peu probable vu le contraintes financières et logistiques. En Guinée Bissau les urnes sont conservés pendant un an. La loi prévoit 2 à 8 ans de prison pour tout individu qui altère les résultats du vote. Demain 27 février 2020 nous risquons d’assister à une situation ubuesque. Le candidat déclaré « gagnant », M.Emballo a annoncé son investiture dans un hôtel (Azalai) à Bissau à 11heures. Il devrait y avoir passation de pouvoir avec le président sortant malgré que la cour suprême n’a pas validé la victoire de Emballo. Après cette séance d’investiture,qui sera au palais présidentiel, le sortant ou Emballo qui ne reconnait pas la cour suprême?On peut se poser la question de la présence du chef d’état major, de quels ambassadeurs, le gouvernement c’est sûr n’y sera pas. Le président de l’assemblée nationale qui selon la loi Bissau-Guinéenne investi le président de la république sera suppléé de force (premier coup de force) par le premier vice-président. Le candidat déclaré « gagnant » Emballo a dors et déjà été averti par le premier ministre qu’une telle investiture sera assimilé à une tentative de coup d’état. Espérons que la nuit lui portera conseil pour ajouter cette initiative malheureuse aux conséquences imprévisibles. Qui dissuadera le candidat »gagnant »Emballo d’ici à demain 11 heures. Celui qu’il considère comme son « grand frère » , Macky Sall, peut-être.
    Maléguène

  • J Da Silva

    Macky Sall est un tyran terrorist contre la paix en Guinée-Bissau.
    Macky Sall a soutenu le bandit Cissoco embaló, mais la consequence viendra

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