Grèves des commerçants : L’Unacois-Jappo se démarque

Grèves des commerçants : L’Unacois-Jappo se démarque

L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (UNACOIS-Jappo) se démarque de la grève de certains commerçants prévue à partir de ce lundi 23 septembre sur l’ensemble du territoire national. Ceux-ci protestent contre les nouvelles dispositions en matière de dédouanement.

L’Unacois n’est pas concernée par le mouvement d’humeur. Selon le directeur exécutif, Ousmane Sy Ndiaye, les concertations avec la douane se poursuivent. Par conséquent, il n’ y a aucune raison d’aller en grève. »Cette grève agitée par un groupe de commerçants ne saurait engager l’Unacois. On poursuit la concertation et le dialogue. Nous n’avons aucune difficulté à discuter avec les autorités surtout la douane. Nous n’avons pas encore d’obstacles insurmontables. De ce point de vue là, nous estimons qu’il n’ y a aucune raison d’engager une grève. Donc, c’est pourquoi nous estimons qu’il faut poursuivre le dialogue avec la douane« , a-t-il expliqué.

Avancées

Le directeur exécutif a, en outre, noté des avancées assez importantes du point de vue des facilités mises en place par la douane pour accompagner le dédouanement d’un certain nombre de containers qui étaient en souffrance au niveau du port. Ousmane Sy Ndiaye apprécie de surcroît une certaine couverture marquée par les autorités douanières de manière à accompagner l’application des barèmes. « De cette réunion, nous avons également noté qu’il y a eu globalement un consensus sur des points essentiels liés au dédouanement de certains produits alimentaires. Par contre, sur d’autres produits non alimentaires, nous avons convenu avec la douane d’opérer un examen au cas par cas. Donc, globalement, la conclusion que nous avons tiré de notre concertation est de deux ordres« , dit-il.

Conclusion

La première est de demander à tous les importateurs, opérateurs économiques, membres de l’Unacois d’engager les opérations de dédouanement de leurs containers en souffrance au Port Autonome de Dakar (Pad). La seconde, c’est de poursuivre les concertations avec la douane et de surmonter toutes les difficultés susceptibles de naître de l’application de ces nouveaux barèmes.

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