Grand Parti :  » le pouvoir présidentiel étouffe les autres pouvoirs du pays « 

Grand Parti :  » le pouvoir présidentiel étouffe les autres pouvoirs du pays « 

Le Grand parti, de Malick Gackou, s’est prononcé par voix de presse. Selon la convention nationale des cadres de ce parti, il est hors de question que le président de la République instrumentalise la justice.

Dans un communiqué, les cadres du grand parti ont tenu à rappeler les contextes de l’accession au pouvoir du Macky Sall.  » La deuxième alternance intervenue au Sénégal en 2012 avait suscité de nombreux espoirs quant à l’avènement d’une véritable démocratie marquée principalement par un renforcement des institutions et un équilibre des pouvoirs adossés aux conclusions des Assises Nationales,  » ont-il déclaré dès l’entame de leur leur tapuscrit.

Ils n’ont pas manqué de rappeler les missions régaliennes qui ont été confiées à la Cnri. Mais pour eux les travaux de cette commission n’ont rien valu et :  »  On note toujours une prédominance du Président de la République sur les autres Institutions, » malgré les belles conclusions de cette commission.

Malheureusement, ses principales conclusions n’ont pas été suivies après, ont-ils bien souligné en ces termes,  » au lieu d’être corrigée par la Nouvelle Constitution votée par Référendum le 20 Mars 2016, sont aggravées et accentuées par une forte hypertrophie de la fonction présidentielle. »

Expliquant la main mise du pouvoir présidentiel sur les autres pouvoirs, les cadres du Grand Parti estomaqués attestent d’abord :  »  L’Assemblée Nationale reste toujours dépendante de l’Exécutif.  » .

Ensuite ils confessent que :  » le Pouvoir Judiciaire garant de l’état de droit et du respect des libertés publiques est encore sous la coupe du Pouvoir Exécutif.

 » En fin, ils dénoncent ce qu’ils considèrent comme une aberration par ces propos sans détours ni revers, :  » le Président de la République, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature assisté du Ministre de la Justice comme vice-président, décide de la carrière des Magistrats. « 

Ils rappellent  aussi :  » La nouvelle loi organique sur la Cour Suprême et la décision de porter l’âge de la retraite du Premier Président de la Cour Suprême et du Procureur Général près la Cour Suprême à 68 ans suscitent les mêmes questions et interrogations même s’il a été décidé de l’étendre aux Présidents des Chambres de la Cour Suprême, aux Présidents des Cours d’Appel et aux Procureurs Généraux des dites Cours d’appels. »

Pour le Grand Parti,  »  Il est temps de mettre un terme aux assauts répétés portés à la Magistrature et à la Justice  et de s’efforcer à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour garantir aux Juges leur indépendance et leur autorité. « 

Et ils concluent leur propos, porté à l’endroit du président, en soulignant que :  » C’est la seule condition à l’avènement d’un véritable Etat de droit. « 

1 COMMENTAIRES
  • deug

    tu peux mme pas gr la ou tu habite gediawaye

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