Le nouveau haut-commandant, Meïssa Niang qui a pris fonction hier a décliné sa feuille de route encrée sur une vision d’une Gendarmerie nationale « acteur performant dans la résolution de l’insécurité ». Le général Niang a fait prévaloir que son action ne sera jugée qu’à l’aune des dispositifs et mesures prises en vue d’assurer la fonction fondamentale de sécurité publique et de défense sur l’ensemble du territoire. « Il est devenu indispensable que nous renforcions notre présence dans les lieux et aux heures où existe un sentiment d’insécurité. Cette posture de proximité quotidienne nous permettra de nous rapprocher davantage des populations», a indiqué Meïssa Niang.
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le général de division entend doter son institution de « Pelotons d’intervention de gendarmerie (Pign) qui seront formés, équipés et entraînés aux techniques d’intervention professionnelle, à l’image du Gign. Les Pign seront mis à la disposition des commandants de légion qui pourront, « en cas de besoin, appuyer les cadres régionaux de coordination des opérations dans les régions ».
Le nouveau patron de la Gendarmerie entend aussi réorganiser l’état-major par la « création de chaînes de commandement fonctionnelles pour mieux prendre en compte nos attributions en matière de renseignement et de police judiciaire et administrative ». Toutes les brigades devraient, pour l’appui technique et scientifique des unités d’investigation, recevoir le « concours technique d’un enquêteur en technologies numériques dont la formation et l’équipement vont démarrer sous peu avec le concours de la coopération française » ajoute M. Niang.